Titre : Miss Alabama et ses petits secrets
Auteur : Fannie Flagg
Traduit par Jean-Luc Piningre
Editeur : Le Cherche Midi
Date de parution : 7 mai 2015 en poche
444 pages en poche (Pocket)
Premier roman de l’auteure que je lis. Je me suis décidée après avoir vu le film Beignets de tomates vertes.
Que dire ?
Je suis perplexe.
Keisha en avait fait un livre-doudou. Clara l’a trouvé idéal pour se changer les idées. Et moi ? Et moi ?
J’ai failli abandonner plus d’une fois, surtout durant la première partie. Le personnage principal, Maggie, m’insupportait avec ses goûts pour le superficiel, ses remarques de « fille » (d’autant plus que le personnage a 60 ans tout de même !). J’ai continué parce que la lecture était fluide, voire agréable par moments. La seconde partie du roman est plus mouvementée, j’ai apprécié l’histoire d’Edward et Edwina, je me suis prise au jeu de deviner leur secret.
Mais ce roman n’en reste pas moins léger, sans consistance et donc sans beaucoup d’intérêt. Certes, les personnages tels que Brenda et Hazel sont assez cocasses mais cela ne m’a pas suffi. Il y a une vraie méchante, des vraies gentilles, avec leurs petits secrets pas si secrets et pas graves du tout et cerise sur le gâteau, cela finit bien, trop bien, on nage dans l’acidulé, le sucré, le rose bonbon.
Bien sûr, l’auteure sait raconter une histoire et captiver son lecteur grâce à un artifice simple, elle saute du coq à l’âne sans cesse, navigue dans le temps, dans les lieux, d’un chapitre à l’autre, chapitres suffisamment courts pour ferrer le fameux lecteur (s’il n’a pas encore quitté le livre, agacé par la fausse volonté de Maggie de se suicider et par ses préparatifs répétés et toujours retardés par un événement particulier) et l’emmener vers le suivant en laissant en suspens certaines questions.
C’est gentil, ça ne mange pas de pain, ça se laisse lire mais ça s’oublie aussi vite.