J'ai eu envie d'un nouveau concept sur le blog. Un concept qui n'aurait jamais été fait ailleurs sur les blogs où je vais chaque jour. C'est donc en toute discrétion, seule et dans le plus total secret que j'ai mené mes recherches a bien pour alimenter ce nouveau genre d'article. Les filles (et là je parle aux autres chroniqueuses - surtout Anne - à qui je n'ai rien voulu dire) j'espère que ça n'aura pas été trop dur d'attendre.
C'est bien beau de blablater, mais finalement, de quoi ça va parler cet article ? Doucement, j'y viens.Dans "Les dessous de..." je vais vous révéler des informations, des détails, sur des livres connues, qui lors de notre première lecture, ne nous sont pas apparu évidentes. Et si les auteurs de nos livres préférés avaient fait leur choix d'histoires pour une certaine raison ?Dans ces nouveaux articles, je vous expliquerai à chaque fois, les dessous d'une oeuvre, ce qu'on ne voit pas au premier coup d’œil, le sens, les engagements et les convictions auxquels se rattachent les romans de notre enfance.
Pour cette première, je voulais parler au plus grand nombre, et j'espère me montrer à la hauteur du chef-d'œuvre auquel je m'attaque en vous révélant Les dessous de Harry Potter.
Une critique de l'éducation et des politiques
Commençons avec le personnage qui nous aura pour la plupart traumatisé durant la lecture du tome 5. Vous vous doutez de qui je veux parler : Dolores Ombrage.
On l'a tous plus ou moins méprisé durant la saga pour son air hautain, ses pulls roses, ses chats (je ne sais pas vous, mais j'avais envie de les passer par la fenêtre personnellement) et surtout pour sa façon de traiter les élèves.Durant tout le tomes 5, elle impose progressivement sa loi grâce à l'appui du ministère de la magie qui l'a envoyé au départ en tant que professeur contre les forces du mal.Si au départ, le personnage peut sembler juste "hors du commun", ce cinquième opus a été salué par de nombreux professeurs pour la critique qu'il donnait sur l'éducation.
Eh oui, au travers d'Ombrage, Rowling nous livre une véritable satire de l'école en même tant que celle de la politique. Selon elle, Ombrage "a de bonnes relations au Ministère. Elle est l'une de ces personnes qui, comme dans la vie réelle, se rangent du côté de l'ordre établi. En ce qui concerne Ombrage, l'autorité ne peut se tromper, aussi ne la conteste-t-elle pas."L'auteur renforce cette critique des politiques en ajoutant que le ministère tire ses fonds de la pars de la famille Malfoy qui le finance grandement.Ainsi, le tome 5, nous montre une vision de l'état qui ressemble à ce que nous voyons aujourd'hui dans notre société. Le gouvernement qui fait croire ce qui lui plait aux populations, assurant que tout est sous contrôle, tandis que derrière il n'en est rien, et l'argent dont il dispose vient des personnes qu'ils sont soi-disant en train de combattre.
La presse dans tous ces états
Tout au long de la saga, on retrouve la journaliste à succès de La gazette du Sorcier : Rita Skeeter. Si les articles qu'elle écrit sont tous plus faux les uns que les autres, ce la n'empêche pas la population de la croire sur parole et à colporter les ragots qu'elle crée un à un pour fournir ses articles. L'auteur a voulu à travers ce personnage montrer l'image qu'elle se faisait des journalistes people pour les journaux à succès. Dans une interview elle dit : "Ne serais-ce qu'à la façon dont c'est écrit, vous devez vous méfier"
Pour ce premier article, je ne vous propose que deux analyses de la saga en espérant que le principe vous plait. Grâce aux recherches que j'ai effectuées, j'ai trouvé assez d'information pour alimenter encore plusieurs articles sur le même sujet.
Il faut toutefois noter que J.K Rowling a destiné sa saga aux enfants, et à refusé aux éditeurs (du moins anglais) de mettre un âge sur la couverture parce qu'elle voulait que le roman soit disponible à tous.
J'espère que l'article vous aura plu, on se retrouve une prochaine fois pour Les dessous d'une autre histoire.
Mes sources :
- Wikipedia
- Rue89
Cet article vous est présenté par Claire.