La petite fille qui aimait Tom Gordon – Stephen King

Éditions Le Livre de Poche (2002) – 279 pages

La petite fille qui aimait Tom Gordon

Mot de l’éditeur :

C’est exprès que Trisha s’est laissée distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d’une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n’est plus là.
Ce qu’elle n’imaginait pas, c’est que quelques minutes plus tard elle serait réellement perdue dans ces forêts marécageuses. Qu’elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte : la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, sur lequel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l’aider, la sauver.

Mon avis :

Trisha ayant une envie pressante en fait part à sa mère cet son frère, mais ces derniers ne l’écoutent pas car ils sont en train de s’embrouiller. Alors, la petite âgée de neuf ans s’éloigne et finit par se perdre. Ainsi, on la suit dans cette effrayante errance dans la forêt où elle ne cesse de marcher pour retrouver la civilisation, munie de son sac à dos, d’un poncho, de maigre réserves d’eau et de nourriture, et surtout de son walkman grâce auquel elle peut suivre à la radio les matchs de base-ball de son idole Tom Gordon.
En plus du côté psychologique de l’héroïne, Stephen King dresse dans ce roman le portait d’une famille divorcée, en n’y mêlant un côté fantastique avec les bruits étranges de la nature et les hallucinations de Trisha.
En conclusion, j’ai pris plaisir à suivre Trisha qui s’avère être très courageuse pour son âge, dont on a qu’une envie c’est de savoir comment elle va s’en sortir. Bref, c’est un livre agréable à lire malgré quelques longueurs avec lequel j’ai passé un bon moment, même si l’ambiance « effrayante » ne m’a pas vraiment atteinte.

Le monde a des dents, et quand l’envie le prend de mordre, il ne s’en prive pas.

On s’habitue à tout, il suffit de ne pas pouvoir faire autrement.

bien