« Aujourd’hui, je suis leur glaive. Mais je ne pardonne pas. Je n’oublie pas. » Deux ans ont passé. Darrow n’est plus un Rouge risquant chaque jour sa vie dans les mines de Mars. Il est devenu le Faucheur, un Or dont la réputation n’est plus à faire. Rien ne lui résiste.
Pourtant, au fond de lui, Darrow n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné. Mais il commet une erreur fatale : il sous-estime son ennemi. En un éclair, Darrow perd tout.
Au pied du mur, Darrow doit élaborer une nouvelle stratégie… Sinon, tous ses efforts, tous ses sacrifices auront été vains. Et Eo sera morte pour rien. Ah Golden Son... Si vous saviez avec quelle impatience j'attendais ce second tome ! Red Rising avait été un énorme coup de coeur pour moi, vous pouvez retrouver la chronique ici. Darrow commençait franchement à me manquer. J'avais une légère appréhension quand j'ai démarré Golden Son. Red Rising m'a tellement percuté que j'avais peur que Golden Son soit moins bon. En fin de compte, ça a été encore une fois un énorme coup de coeur pour moi. Et j'ai peut être même une petite préférence pour celui-ci. Attention, ma chronique bien évidemment, risque de vous spoiler un peu la fin du premier tome, Red Rising.
Golden Son commence quelques années après Red Rising. Darrow est devenu Lancier de Nero Augustus. Dans ce second tome, Darrow va rapidement se retrouver dans une intrigue politique qui le dépasse et va l'amener à devoir toujours utiliser de nouvelles ruses. En plus de ça, les Fils d'Arès ne donne plus de signe de vie.. Pauvre p'tit Darrow. L'action commence immédiatement, dans l'espace à bord d'un vaisseau. On se retrouve pris dans une bataille avec notre cher Darrow. La première chose qui m'a prise au dépourvu avec cette histoire c'est les personnages. Je sais pas si c'est que j'ai pas de mémoire (mais alors pas du tout haha), ou si les 6-7 mois d'attentes c'était trop pour moi, mais il y a plein de personnages que je n'arrivais pas à re situer- Roque par exemple. Je pense que j'aurais du me refaire une lecture de Red Rising avant.. hahaha. Enfin bref, je suis vite arrivée à me sortir de tout ça pour pouvoir bien profiter de ma lecture. En avançant dans Golden Son, j'ai réalisé que dans ce tome, les stratégies militaires étaient au rendez-vous. Tout comme la politique du système solaire. Je dois vous avouer que ça m'a fait peur. Si vous vous souvenez de ma chronique de Red Rising, le roman a failli passer loin du coup de coeur à cause de l'énorme partie stratégie que l'auteur nous donne. J'avais trouvé ça lassant. Et là, je me suis dit "Wow et si c'était 500 pages RIEN que de stratégie? Je vais péter un plomb, bye bye saga chouchou d'amour". En réalité, ça ne s'est pas passé comme ça, parce que Pierce Brown est un auteur vraiment talentueux. Un talent qui ne réside pas seulement dans la mise en place d'une intrigue ou de son style d'écriture. Non. Pour moi, son talent à lui c'est de créer des personnages qui reflètent notre humanité à la perfection. Mon coup de Coeur pour Golden Son vient de ce talent là. Je crois n'avoir jamais lu dans une oeuvre ne visant pas forcément un public adulte avec des personnages aussi travaillés et humains. Pour moi, ce second tome met en avant les liens entre Darrow et ses compagnons. J'ai trouvé leurs relations magnifiques et remplies d'humanité. Encore une fois, on ne se retrouve pas avec des protagonistes manichéens comme la littérature pour ado à tendance à vite nous cracher. Ici, il existe des dizaines de nuances. Les personnages de Golden Son évoluent et se battent pour leurs propres causes. Et Darrow le premier. Il devient sombre et acquiert une certaine maturité dans Golden Son. Son désir de réaliser le rêve d'Eo, sa femme tuée par les Ors, est ce qui amène Darrow à se réaliser, à se soulever, à garder espoir, à se battre et à se comporter avec un humanisme criant de réalisme. Quoi qu'il arrive. Darrow combat ses propres valeurs pour réaliser un rêve presque impossible. C'est un personnage à la construction parfaite avec ses faiblesses et ses limites qui fait parfois des erreurs. Et c'est ce qui me fait admirer énormément le travail de Pierce Brown.
Mais que serait Darrow sans ses compagnons Ors? Là aussi un travail fantastique. L'auteur nous montre que, ce n'est pas parce qu'on né Or que l'on est un être avide de méchanceté, et d'un pouvoir seulement palpable en écrasant les autres. Les choses ne sont pas aussi simple, la vie n'est pas noire ou blanche mais un mélange d'une multitude de couleur. Et c'est aussi le message que Pierce Brown nous livre dans ce roman. Il donne aux autres couleurs de la pyramide une grande place dans Golden Son. On en apprend plus sur les Obsidiens ou les Roses. Darrow s'avise à prouver que ce qui compte, c'est qu'avant d'appartenir à une couleur, ce sont tous des êtres humains. Et c'est un beau message. Surtout qu'avant de commencer Golden Son, malgré les apports du premier, on a toujours tendance à penser que les Ors sont supérieurs. Mais encore une fois, rien n'est aussi simple. Les Ors peuvent se montrer monstrueux entre eux, et savent où frapper pour faire mal. L'infériorité existe aussi dans ce monde doré. Et les Ors en haut de l'échelle ne se gênent pas pour la faire ressentir à leurs semblables. Voilà. Encore une fois Pierce Brown m'a conquise. Je n'en ai pas beaucoup parlé, mais, bien évidemment on suit l'intrigue de ce tome avec obsession. Mais moi, ce qui me touche dans cette histoire, c'est l'humanité des personnages. Cette saga est fabuleuse, et ça fait bien longtemps que je ne m'étais pas autant pris d'amour pour une histoire et ses personnages. Un gigantesque coup de coeur.
Un énorme coup de coeur pour l'univers de Pierce Brown. On en découvre beaucoup sur les autres couleurs et surtout sur l'imagination de l'auteur. J'ai particulièrement aimé l'histoire des Obsidiens qui est à la fois fascinante et d'une immense tristesse.
Dans ce tome, Pierce Brown nous montre qu'il ne nous a pas tout dévoilé sur son univers et que chaque partie est extrêmement bien rodée. Ca m'a assez surprise car je ne pensais pas qu'il allait développer de la sorte sur l'histoire des couleurs.
Bref, toujours un immense plaisir de me plonger dans son imagination.
Un coup de coeur pour toutes les choses que j'ai énoncé dans ma chronique. Dans cette histoire, ce qui me plaît énormément, c'est que les personnages secondaires sont en réalité des personnages principaux. Ils ont tous un rôle primordial dans cette histoire et l'auteur nous livre pour chacun d'entre eux des personnalités emplies de complexité, d'humanité et de différences. Même les personnages détestables, on arrive à comprendre leurs choix et à ne pas les juger trop sévèrement.
Ah et encore une fois... Enorme gigantesque mention spéciale pour Sevro. Sevro qui est actuellement mon personnage préféré dans la fiction. Sevro qui est complètement barré, flippant et vulgaire qu'il en peut plus. Mais il aussi pour moi le personnage le plus touchant. Ils ont pas intérêt à le rater quand le film sortira :'(
Beaucoup de stratégie militaire, de politique, d'alliances et de trahisons, mais c'est passionnant. On ne veut juste pas lâcher ce bouquin. On suit la quête de Darrow avec obsession sans même s'en rendre compte. Sans même comprendre pourquoi, soudainement la Saga Red Rising prend autant de place dans notre vie. On veut savoir la fin de cette histoire. On est ému, énervé, choqué. J'ai failli pleurer, j'ai failli jeter mon livre tellement parfois ce qui se passait me choquait. A chaque petite moment libre j'attrapais le bouquin pour continuer, même pour un chapitre, même pour quelques pages. Mais surtout, j'ai lu une fin qui m'a laissé clairement sur le cul.
Pour moi, cette saga me touche autant parce qu'elle fait écho avec mon empathie et mon humanité. Parce que Pierce Brown exprime des choses au travers de ses personnages qui me touche profondément.
Par moment, j'avais juste envie d'être avec Darrow, lui dire "T'inquiètes pas, ça va aller" en lui faisant un tap tap sur l'épaule. Cette saga est pfiou.. Fabuleuse. Intelligente et humaine. Moi je l'aime d'amour (Et Sevro aussi je l'aime d'amour *0*).
Comment vous dire qu'actuellement la lecture de Morning Star est devenu ma nouvelle obsession.
Un style à la fois brute, cru et poétique.