Titre : Potes pour la vie
Auteur : Ingvar Ambjornsen
Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud
Editions Gaïa
Date de parution : 9 juin 2012
287 pages
Un trésor venu du Nord !
Drôle, sensible, original, et tout ça enveloppé dans une belle écriture. Que demander de mieux ?
Deux hommes malades mentaux, pour des raisons différentes, vivent ensemble à Oslo après une année passée dans un institut et tentent de réapprendre, voire d’apprendre, à vivre avec les autres, au milieu des autres. Cela donne de belles situations cocasses. Téléphoner, prendre le train, entrer dans un bar, autant d’actes qui nous paraissent « naturels » et qui peuvent être de vraies épreuves pour ces hommes en mal de vivre.
Et pourquoi ce roman est-il si réussi ? Parce que le narrateur est Elling, un des deux protagonistes, qu’il s’exprime dans une langue littéraire impeccable, et que tous les événements (petits et grands) nous sont offerts à travers son regard. C’est jubilatoire, succulent. Je crois que j’ai gardé tout au long de ma lecture un sourire béat aux lèvres.
Et quand poésie rime avec choucroute, il n’y a rien à ajouter si ce n’est LISEZ-LE !
Luocine (qui propose de larges extraits) et Keisha sont tombées, elles aussi, sous le charme de ces potes pour la vie.
Il paraît que ce livre s’inscrit dans une trilogie dont un des romans se nomme Elling et se situe avant celui-ci.