SHERIDAN, Mia. Archer's Voice. Hugo & Cie, 2016, 394 pages, 17 €.
L'histoire :Quand Bree Prescott arrive dans la petite ville du Maine, elle espère y trouver la paix qu'elle recherche désespérément. Elle est là pour oublier le traumatisme qu'elle a subi dans sa ville natale et recommencer une nouvelle vie. Mais à peine installée dans sa nouvelle maison près du lac, elle va croiser Archer Hale, un homme solitaire et mystérieux, qui cache au fond de lui une profonde souffrance. Un homme que personne ne voit, un homme sans voix. Archer's voice parle de la rencontre d'une femme dont la mémoire reste bloquée sur une nuit d'horreur et d'un homme pour qui l'amour est la clé de sa liberté. C'est l'histoire d'un homme silencieux qui vit avec une blessure terrible et de la femme qui va l'aider à retrouver sa voix. C'est une histoire de souffrance, de destin, et du pouvoir de l'amour. Un roman poignant et captivant. Un héros sensuel et émouvant. Une héroïne blessée.
Ce que j'en ai pensé :Voilà une histoire d'amour originale , avec une vraie souffrance qui touche nos deux personnages principaux. C'est précisément ce qui m'a attiré dans le résumé du livre, moi qui lit principalement des romances mignonettes tout plein !
Archer et Bree, deux adultes en fuite : l'une est partie le plus loin de chez elle possible, seule ; le second s'est renfermé sur lui-même depuis son plus jeune âge. Ces deux-là n'était décidément pas fait pour se rencontrer et se plaire ; et pourtant.
Bree a de la bouteille, Archer est une sorte de Candide, qui va découvrir les mystères de l'amour dans les bras sa muse.
Mais ce roman, c'est aussi la solitude face au handicap , l'abandon de l'entourage, le déni, l'ignorance . Ce que vis Archer, on n'y reste pas insensible. C'est terrible et cela rend d'autant plus fort l'attachement, voire la dépendance qu'il va ressentir envers Bree.
J'ai adoré les instants de découverte entre les deux personnages , leur apprivoisement délicat, tout en sensualité.
Malheureusement, la deuxième moitié du livre m'a davantage lassé car j'ai souvent eu l'impression de redondance. Une belle fin néanmoins .