Miss Alabama et ses petits secrets est une lecture commune avec Linda du blog Sir This and Lady That (son avis).
A 60 ans, Maggie, Ex-Miss Alabama devenue agent immobilier, ne trouve plus vraiment de raison de rester en vie. Elle s’est donc parfaitement organisée pour dire au revoir au monde au matin du 2 Novembre. Factures, abonnements, vêtements, nourriture, tout est réglé. Mais voilà que Brenda, sa collègue et amie, supplie Maggie de venir avec elle assister à une représentation de derviches tourneurs qui a lieu ce jour là. Maggie accepte et décide de repousser le grand jour au lendemain matin. Un premier chamboulement dans son agenda qui ne sera pas le dernier. Entre une éventuelle crise cardiaque pendant la folie des soldes, une super affaire à réaliser avec la magnifique propriété de Crestview, les surprises que celles-ci contiennent, un accident de voiture ou encore les rencontres avec des personnes de son passé, Maggie n’a pas fini de retarder son départ pour l’au-delà.
Bien sûr, le lecteur sait pertinemment, même avant d’ouvrir le livre, qu’il n’est pas prévu que l’héroïne de Fannie Flagg aille jusqu’au bout de son projet. Mais qu’il est agréable de la suivre vers sa renaissance (à Pâques, bien évidemment!) au fil d’événements inattendus, de souvenirs et même de l’histoire d’un riche héritier ayant vécu au début du vingtième siècle. D’habiter l’Alabama pendant quelques heures. De faire, en plus de sa connaissance, celle de ses amis, vivants ou non. L’auteur de l’exquis Beignets de tomates vertes offre ici une quête amusante et émouvante que la belle Maggie, la gourmande Brenda, la petite et incroyable Hazel, la douce Ethel, l’infâme Babs ou encore la protectrice Robbie rendent irrésistible. Miss Alabama et ses petits secrets, un roman optimiste délicieux.
Présentation de l’éditeur :
Birmingham, États-Unis. Ex–Miss Alabama, Maggie Fortenberry a pris une grande décision : elle va mettre fin à ses jours. Elle n’est ni malade ni déprimée, son travail dans une petite agence immobilière est plutôt agréable, mais elle a trouvé malgré tout seize bonnes raisons d’en finir, la principale étant peut-être que, à 60 ans, elle pense avoir connu le meilleur de la vie. Maggie a donc arrêté la date de sa mort et se consacre désormais en toute discrétion à en régler les détails. Or, peu de temps avant de passer à l’acte, Maggie est invitée par une collègue, Brenda, à un spectacle de derviches tourneurs. La représentation étant dans moins d’une semaine, elle décide, pour faire plaisir à Brenda, de retarder l’ultime échéance. Elle est alors loin de se douter combien les jours à venir vont être riches en secrets dévoilés et en événements imprévus, lesquels vont lui montrer que l’existence a encore beaucoup plus à lui offrir qu’elle ne le croyait.