L’héritage des centaures – Paul A. Garance

L’héritage des centaures – Paul A. GaranceAttention, ceci étant le deuxième et dernier tome de la saga, il risque d'y avoir des spoiler. L’héritage des centaures – Paul A. Garance

Résumé : Quintarlaz est en émoi : le Docteur Becki est de retour ! Les rumeurs disent qu'il aurait ramené un monstre des îles du Sud, à moitié humain, moitié animal !

Bien malgré lui, Alfred s'apprête à révéler au monde l'existence des centaures. Alors qu'il espère que sa découverte permettra de faire évoluer les mentalités, et, peut-être, mettre fin à la Grande Rage, il va être confronté à des puissances insoupçonnées qui ne veulent surtout pas voir leur secret révélé et ne reculeront devant rien pour l'en empêcher.

L’héritage des centaures – Paul A. Garance

Alfred devra encore une fois compter sur son neveu Samuel, son jeune ami Lucas, Noxa et le Capitaine pour résoudre de nouveaux mystères et affronter de terribles épreuves. Plus que jamais, ils sont à deux doigts de percer l'énigme de la Grande Rage, alors que le monde des humains est sur le point de vaciller.

Tout d'abord, je remercie Livraddict (pour le partenariat, ça fait plaisir) ainsi que les Editions Callisto et l'auteur, Paul A. Garance pour l'envoi (et la dédicace!) de ce deuxième tome.

J'ai commencé cette saga avec de gros doutes. Je ne suis pas friande d'auteurs français mais là, le point de vue principal est celui d'un homme et j'ai bien souvent du mal à m'identifier au personnage quand celui-ci est masculin. Cependant, ce fut une belle découverte. La mythologie, l'univers est super bien développé. Bien sûr, je ne voudrais pas vivre dans leur monde mais vivre les aventures de Samuel m'a fait voyager bien que ce monde soit imaginaire et que je sois au fin fond de mon lit pour lire le livre.

La fin du premier tome m'avait donné envie de lire à tout prix le second. En effet, à la fin du premier tome, on se demande encore pleins de choses. Comment la grande rage a-t-elle fait son apparition ? Que va devenir Skïr ? Les deux livres sont de véritables page-turner, j'avais absolument envie de connaître la fin ! De savoir comment l'auteur allait conclure sa saga. Dans ce deuxième tome, nous reprenons là où les aventures de Samuel Becki, de son oncle ainsi que de son élève, Lucas, s'étaient arrêtées. Ils rentrent enfin après un an d'absence. Et bien des choses ont changé notamment l'avènement au pouvoir des Méca et le silence des Bios. La paranoïa, la crainte de l'animal est encore plus présente qu'auparavant. Tout ceci menant à la chasse aux centaures, rendus responsables des attaques des animaux. Nos héros sont alors repartis pour retourner sur l'île aux centaures. Mais là-bas aussi, beaucoup de choses ont changé.

Leur monde est vraiment cruel, comme l'atteste le traitement vis-à-vis de mère de Lucas. Ou bien la décision de tuer les centaures... J'avais vraiment envie de rager et de crier ! Raah. Et donc je me suis demandée si notre monde à nous, n'était pas comme ça aussi. On détruit la nature, on maltraite les animaux, etc. J'imagine que l'auteur s'est inspiré de notre monde actuel et de nos méfaits pour construire le sien. Donc voilà, cette saga m'a fait beaucoup réfléchir. On découvre par ailleurs que la plupart du temps, quand l'Homme découvre quelque chose, il le détruit aussitôt. Le livre le montre bien : les centaures utilisent des armes introduites par les humains pour tuer ceux qui sont du côté des humains. Alors qu'ils étaient un peuple pacifique, qui ne mettait à mort que rarement ! Il y a aussi une référence au fanatisme religieux qui manipule les disciples et pire, qui manipule des Empires.

L'auteur ne nous épargne rien et fait mourir certains personnages que j'aimais beaucoup à la G.R.R Martin. Vers la fin du livre, tout s'accélère, on apprend enfin la vérité sur la Grande Rage et un dernier combat entre la nature et les hommes commence.

En conclusion, c'est une magnifique découverte que je recommande à tous ceux qui recherchent une saga fantasy originale. Et puisque c'est un auteur français, il n'y a pas de traduction pour déformer ses propos, donc l'écriture est de qualité et est très agréable à lire.