Une bouffée de mort de Asimov

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(221 pages, A wiff of death)

Avis

Un meurtre dans un laboratoire de chimie, voilà une intrigue intéressante! En tant que doctorante dans une salle blanche c’est-à-dire manipulant tout un tas de produits chimiques dangereux et en tant que scientifique me lançant sur une voie de recherche, l’histoire m’a tout de suite enthousiasmée. Ce n’est pas courant de lire des histoires avec des gens de mon entourage comme héros et encore moins de la part de personnes se connaissant dans le domaine.

J’ai eu le plaisir de voir Isaac Asimov décrire le quotidien des chercheurs et des enseignants chercheurs, j’ai même eu le plaisir d’apprendre les différences de statut entre les États-Unis et la France dans ce domaine. Ainsi que les nombreuses similarités comme le fait que c’est difficile d’obtenir un poste de CDI, les salaires bas et autres joyeusetés du même genre.

En ce qui concerne l’intrigue en elle-même, j’avoue que les personnages m’ont un peu déçue mais comme toujours dans les romans d’Asimov. Je trouve que les psychologies des personnages sont pas toujours convaincante surtout en ce qui concerne l’aspect féminin. La femme du chercheur Brade est très inconsistante dans son portrait au fil de l’histoire, elle commence par mettre énormément de pression sur son mari pour finalement arrêter de lui en vouloir au moment même où son mari est près de perdre son boulot. Le revirement de son comportement n’est pas vraiment expliqué. Le personnage de la copine du mort ne m’a pas non plus convaincue. Quant à l’intrigue elle-même, le dénouement m’a laissée un peu froide.

Je retiens surtout de ce roman l’idée de base, la formation scientifique très appréciable qui se ressent dans le roman et le milieu de la recherche qu’on ne voit pas souvent dans la littérature.