Mort de deux grands auteurs le 19 février 2016 :

Par Celine72 @Celine_UDL

Umberto Eco, auteur de « Le nom de la rose »

Philosophe, écrivain et essayiste, Umberto Eco est mort à 84 ans, vendredi soir 19 février, à son domicile, à Milan, d’un cancer, a confirmé sa famille au quotidien italien La Repubblica.

Pionnier de la sémiotique – la science des signes – et théoricien du langage (notamment de la réception), ce qui court en filigrane tout au long de son œuvre romanesque, auteur de nombreux essais sur l’esthétique et les médias, il a écrit tardivement son premier roman, qui connaît un succès considérable, Le Nom de la rose, paru en 1980 chez Fabbri-Bompiani. Cette enquête policière au sein d’une communauté religieuse au XIVe siècle, traduite en une quarantaine de langues et adaptée au cinéma, lui assura une notoriété quasi universelle.

(source : Le Monde)

Harper Lee, auteure de « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur »

Elle incarnait l’un des contes de fées les plus spectaculaires de l’industrie éditoriale contemporaine. L’écrivaine américaine Harper Lee, essentiellement connue pour son roman To Kill a Mockingbird (1960), prix Pulitzer en 1961 et réédité en France aux éditions de Fallois (Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, 2005), est morte dans sa ville natale de Monroeville, en Alabama, vendredi 19 février. Elle était âgée de 89 ans.

Sur une photo, on la voit, guillerette octogénaire à lunettes et cheveux blancs, tout sourire au bras de George W. Bush. Paternellement penché vers elle, le président américain vient de lui remettre la médaille de la Liberté – The Presidential Medal of Freedom, la plus haute distinction que puisse recevoir un civil américain – pour sa contribution à la littérature. Cela se passe en 2007. La contribution de Harper Lee se résume alors à un seul livre, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur. Mais quel livre ! Une courageuse dénonciation de la ségrégation raciale dans l’Amérique sudiste des années 1930. Un livre qui, dès sa parution, deviendra un classique de la littérature américaine.

(source : Le Monde)