Aubrey est une jeune femme fragile qui ne s'est jamais remise de la mort de sa sœur, des années après le drame elle reste convaincue qu'elle aurait pu empêcher ce drame. Son histoire, c'est également ce qui l'a poussée à s'orienter vers une licence de psychologie à l'université de Longwood, seulement l'obtention de son diplôme requiert cinquante heures de bénévolat au sein d'un programme certifié. C'est dans ces circonstances, qu'elle va être amenée à co-animer un groupe de parole destiné aux jeunes victimes d'addiction. Au cours de ces séances, elle va faire la connaissance de un séduisant bad-boy qui semble en apparence déterminé à s'en sortir et qui pourtant est loin d'être aussi lumineux qu'il n'y paraît, puisqu'il consomme et vend de la drogue sans se soucier des conséquences.
Le prologue donne le ton puisqu'on on plonge directement dans la spirale de la drogue, nous faisant comprendre que les abus de le mettent dans une situation difficile, qui angoisse pour la suite de l'histoire. Ce que j'ai appréciée c'est la manière dont l'auteure parle des addictions, le réalisme dégagé par cette histoire et le message qu'elle véhicule. La drogue est un personnage important dans cette histoire et A. Meredith Walters, l'a bien comprise, puisque tout au long de l'histoire la drogue est personnifiée, laissant entendre aux lecteurs qu'elle agirait comme une femme jalouse, possessive. On ne ressent pas tout de suite les effets négatifs, à petites doses le mal s'insinue dans la vie Maxx, qui pense encore qu'il contrôle la situation. Elle commence par devenir addictive, puis elle l'appelle de plus en plus, elle l'éloigne de la lumière qu'est Aubrey, elle veut être la seule à le posséder et il n'y a pas de place pour une autre femme et encore moins pour des sentiments amoureux.
J'ai trouvé le personnage d' Aubrey assez froid et j'ai eu du mal à m'identifier à elle, c'est peut-être ce qui fait que je ne suis jamais vraiment rentrée dans l'histoire. Cependant, je félicite l'auteure d'avoir réussi à traiter un sujet aussi difficile, tout en restant réaliste. A. Meredith Walters arrive à transmettre à merveille les effets néfastes qui s'insinuent petit à petit dans la vie de Maxx, pour venir éclabousser progressivement celle de son entourage et notamment Aubrey, qui développe sa propre addiction amoureuse. Cependant, la drogue crée un fossé entre les personnages et j'ai eu du mal à percevoir le lien qui naît entre eux. L'intrigue a de bon côté et j'ai trouvé l'histoire originale, sans compter que la fin à le mérite de retenir mon attention. Un bon premier tome qui fait réfléchir sur les dangers de l'addiction.