The White Princess, Philippa Gregory

Par Sevxilian

The White Princess

The White Princess (La princesse blanche) est l’avant-dernier tome de la saga The Cousin’s War (La guerre des cousins) de Philippa Gregory. Comme je suis fidèle, je finis toujours mes séries, même lentement (tout vient à point à qui sait attendre, mieux vaut aller lentement que courir vite, voyez le truc!).

J’ai acheté ce tome et le suivant fébrilement à la librairie anglaise du coin l’été dernier, et puis je l’ai emmené chez mon père, et je l’y ai oublié sous mon lit. Mon papa m’ayant rendu visite il y peu, j’ai pu (enfin) dévorer mon livre (patience et longueur de temps, blablabla – je sens que cette chronique va être truffée de dictons!).


Volumes précédents: je vous invite à consulter mes chroniques relatives aux quatre livres précédents pour comprendre un peu de quoi il retourne. Comme vous avez de la chance, j’ai condensé trois bouquins dans une seule chronique, donc en fait vous n’aurez que deux chroniques à lire! TADAM!

La Dame des Rivières, La Reine Blanche et La Reine Rouge

La Fille du Faiseur de Roi


Résumé: Henry Tudor vient de conquérir l’Angleterre. Pour assoir son pouvoir, il lui est conseillé d’épouser une princesse de la lignée renversée, les York. C’est Elizabeth, l’aînée, qui devra s’y plier, bon gré mal gré. L’histoire d’un couple que tout oppose mais qui finit par se trouver, et qui engendrera la dynastie des Tudor. Un portrait intime d’Henry VII er de sa relation avec sa mère, et de sa tendance à la paranoïa.

Henry VII et Elizabeth d’York, entourés des roses Tudor rouges et blanches, symboles d’unisson des des maisons rivales d’York et de Lancastre


Rappel historique: Les York et les Lancastre, deux lignées cousines, se déchirent l’Angleterre depuis des générations, donnant lieu à la Guerre des deux roses. Leurs insignes sont en effet une rose blanche pour York, et une rose rouge pour Lancastre.

La Lancastre Margaret Beaufort est persuadée que son fils unique, Henri, prunelle de ses yeux, est destiné par Dieu à être Roi d’Angleterre. C’est l’oeuvre de sa vie. Malheureusement les York sont au pouvoir, avec sur le trône le charismatique Edward IV, secondé de ses frères George et Richard.

George et sa femme, Isabel, meurent en laissant deux enfants: Margaret et Edward, dit Teddy. Quant à Richard, il usurpe le trône lorsque Edward meurt, au lieu d’y mettre son neveux le Prince Edward, qu’il enferme dans la Tour de Londres avec son jeune frère Richard. Son fils unique et sa femme sont morts. Son héritier est Teddy.

Il sait que la veuve de son frère Edward IV, Elizabeth Woodville, a fiancé sa fille ainée, Elizabeth d’York, avec le fils de Margaret Beaufort, Henri. Ceci afin d’unir leurs forces pour le renverser lui, Richard. Il essaie donc de salir la réputation de la jeune fille en en faisant sa maitresse.

Henri et Richard s’affrontent lors d’une bataille décisive à Bosworth.


Le Roi Richard III et sa maitresse Elizabeth d’York

L’histoire: Elizabeth d’York a le coeur brisé. Son amant, le roi Richard III, vient d’être vaincu et tué sur le champ de bataille à Bosworth par Henry Tudor, un prétendant au trône d’Angleterre.

Richard était de la lignée des York, alors qu’Henry Tudor est par sa mère, Margaret de Beaufort, un descendant de la lignée des Lancastre. Ces deux maisons se sont déchiré l’Angleterre depuis des décénies.

L’avènement d’Henry Tudor a été comploté par sa mère, Margaret Beaufort, et celle d’Elizabeth d’York, Elizabeth Woodville. Elle ont promis d’unir leurs enfants si jamais Richard III était renversé.

Les petits princes dans la Tour

Elizabeth Woodville, en effet, était reine, jusqu’au décès de son royal époux Edward IV. Le trône aurait du revenir à l’un de ses fils, Edward et Richard, mais Richard, le jeune frère du roi décédé, a préféré les enfermer dans la Tour de Londres et prendre le trône pour lui-même.

Les deux jeunes princes ont disparu de la tour et personne ne sait ce qui leur est arrivé. Ils sont présumés morts, mais leurs corps n’ont jamais été retrouvés.

En rendant une visite de courtoisie à la reine déchue et à ses filles, Richard III était tombé sous le charme de son aînée, Elizabeth, et l’avait fait venir à la cour, où elle avait tant brillé qu’elle en avait ternit la Reine Anne, épouse de Richard III.

La bataille de Bosworth

Au lendemain de la bataille de Bosworth, la jeune princesse est anéantie. Elle sait qu’elle va devoir épouser le vainqueur, un homme qu’elle hait et qu’elle méprise, et qui a passé la plus grande partie de sa vie en exil en Bretagne, dans la pauvreté, en attendant que le grand destin que lui avait promis sa mère ne se réalise.

En plus, comme sa maman le surprotège, Henry ne se mouille pas lors des batailles mais préfère diriger depuis l’arrière et voir ce qui se passe. Ce n’est même pas un héro glorieux! Elizabeth est vraiment dégoutée, elle va devoir épouser une poule mouillée qui ne connait rien à l’Angleterre et qui en plus a tué son chéri.

Henry Tudor, fraichement couronné sur le champ de bataille, et sa mère Margaret Beaufort

Henry, de son côté, fait tout pour annuler ces fiançailles car il n’a aucune envie d’hériter d’une femme sur laquelle (passez-moi l’expression) son prédécesseur est déjà passé. Malheureusement ses conseillers voient bien que la population est très, très attachée à la lignée des York, qui étaient vraiment super populaires.

Il faut dire que les York ont un truc: ils sont tous beaux, avenants, et où qu’ils aillent ils se font aimer de leur peuple. Alors qu’Henri est gauche et maladroit, et ne se sent pas à l’aise dans ce trône trop grand pour lui.

Pour unifier le pays et mettre fin aux incessants combats entre yorkistes et lancastriens, quoi de mieux qu’un mariage entre les deux lignées? Henry consent donc à épouser Elizabeth, mais pour être sur qu’elle est fertile, il va, pendant le mois qui précède leur mariage, visiter la chambre de la princesse et la violer.

Bon, « violer » est un bien grand mot puisque de toute façon ils sont promis l’un à l’autre, donc Elizabeth n’a qu’à se la fermer et endurer. Au bout d’un mois de bons et loyaux services, elle est enceinte. Ouf, elle est fertile, Henry peut donc l’épouser. Tralala pouet pouet.

Enfin reine!

Après avoir donné naissance à son fils, Arthur, Elizabeth est enfin couronnée Reine d’Angleterre. Sa mère, Elizabeth Woodville, jubile: enfin le trône d’Angleterre revient dans la famille!

Quant à Elizabeth, elle déchante vite: elle a la courone, mais dans les faits, c’est Margaret Beaufort, sa belle-mère, qui est reine; c’est elle qui a les appartements de le reine et elle qui conseille le roi son fils.

La mère du roi créée même pour sa personne un nouveau titre: My Lady Mother of the King (Ma Dame la Mère du Roi). Elle marche juste un demi-pas derrière Elizabeth et les deux femmes s’inclinent au même degré l’une devant l’autre, et s’assoient en même temps. La mère et l’épouse du roi sont donc à pouvoir égal.

Henry VII, Elizabeth d’York et Margaret Beaufort

Elizabeth découvre en son mari un homme torturé et en proie à la peur. Il a peur parce qu’il a été éduqué loin, et que même si sa mère lui a répété toute sa vie que son destin était d’être roi d’Angleterre, il ne se sent pas légitime, étranger dans son propre pays.

Il a peur des autres prétendants au trône, c’est à dire de tous les cousins de sa femme, toute la famille d’York. Mais elle découvre aussi le visage humain de celui qu’elle a promis de ne jamais trahir en l’épousant: un homme travailleur, et qui sait être doux. Petit à petit, elle se laisser charmer.

Mais ce répit est de courte durée, car une rumeur circule: Richard, l’un des deux petits princes disparus dans la Tour de Londres, serait toujours vivant, et serait en route pour réclamer son trône. Ce qui veut dire qu’Elizabeth et son fils Arthur pourraient être relégués à la fonction de soeur et neveu du roi, au lieu d’être reine et fils de roi. Hum, hum.

Et le pire, dans cette histoire, c’est que la mère d’Elizabeth, la « sorcière » Elizabeth Woodville, complote pour son prétendu fils Richard. Excédé, Henry l’enferme dans un couvent – mais cela n’empêche pas l’ancienne reine de continuer à tirer les ficelles depuis sa confortable chambre.

Elizabeth est torturée, entre sa mère qu’elle adore, son mari dont elle commence à tomber amoureuse, et l’envie de peut-être, un jour, revoir son frère. Henry est sur que sa femme le trahi, mais la malheureuse ne sait rien – sa mère la tient délibérément dans l’ignorance afin qu’elle ne puisse jamais être accusée de trahison.

Mais comme Henry est un peu parano, il fait enfermer un jeune cousin d’Elizabeth, Teddy, âgé de seulement 10 ans, et marie Maggie (Margaret), la soeur de ce dernier, à un fervent lancastrien, Sir Pole. Maggie sert Elizabeth en tant que dame de compagnie, et est sa confidente favorite.

« Le garçon », comme on appelle le jeune homme qui prétend être le Prince Richard, aparait et disparait, rendant Henry encore plus anxieux. Il est finalement attrapé et on découvre qu’il n’est qu’un petit garçon manipulé par des grands qui voulaient renverser le trône.

Piax, joie et prospérité? Que nenni. Un autre Richard aparait bientôt, et ce dernier donne du fil à retordre à notre Roi Henry. Et cet « héritier » là est reconnu comme tel par plusieurs têtes couronnées d’Europe, fichtre-dieu!

Elizabeth, qui a entre-temps eu trois autres enfants (Margaret, Henry et Katherine), a bien envie de revoir son frère vivant. Henry part guerroyer et capture ce « garçon », mais lorsqu’il revient, ce n’est pas en le trainant dans la boue.

Perkin Warbek, le prétendant

Non, le prétendant est traité comme un invité de marque, et sa jeune épouse, très belle, fait tourner la tête du roi. Elizabeth en prend pour son grade, elle qui, dans le passé, se ventait d’être la favorite du Roi Richard III son oncle, au détriment de la Reine Anne.

Mais la jeune favorite a aussi la faveur de la Reine Elizabeth, car elle est peut-être sa belle-soeur (étant la femme de l’homme qui se prétend roi à la place du roi, vous me suivez?).

La reine a d’ailleurs une tendresse particulière pour sa rivale, et lorsque le roi Henry VII décide que pour sauver son trône, il doit éxécuter « le garçon », Elizabeth pousse même sa rivale à céder aux avances du roi…

Mais rien n’y fait, et le jeune homme est exécuté aux côtés de Teddy, le cousin de la Reine Elizabeth, qui a passé toute son adolescence enfermé dans la Tour de Londres. Elizabeth et sa cousine Margaret (la soeur ainée de Teddy) sont dévastées, mais contre toute attente, le roi aussi.

Il aimait profondément le prétendant, auquel il s’identifiait: un homme qui a grandit en exil, loin de son pays, dont la destinée est de monter sur le trône d’Angleterre. Malheureusement leur amitié ne pouvait être, puisqu’ils étaient rivaux.

Entre-temps, L’Angleterre s’est alliée avec l’Espagne en organisant le mariage d’Arthur, fils ainé d’Henry VII et d’Elizabeth, avec l’infante d’Espagne Katherine. C’est Margaret, la cousine d’Elizabeth, qui est chargée de prendre soin du jeune couple et de les préparer à leurs devoirs royaux. Mais quelques mois après le mariage, Arthur meurt subitement.

Elizabeth, en plus d’avoir perdu à nouveau son jeune frère sur l’échaffaud, perd aussi un fils. Mais elle est enceinte, et prie pour qu’un nouveau fils vienne illuminer ses jours.


En Bref: Une très bonne suite de la saga de Philippa Gregory sur l’avènement de la dynastie des Tudor et la fin de la Guerre des Roses. Comme toujours, l’auteur prend le parti de réécrire l’histoire au travers des yeux d’une femme laissée de côté par l’Histoire, mais qui a joué un rôle prépondérant.


Mon avis: Je suis acquise à la cause de Philippa Gregory, qui est de raconter des évènements historiques à travers le regard des femmes de l’époque, et qui plus est, des personnages historiques réels.

Rouge de Lancastre et Blanc d’York

Un petit soupçon de féminisme (sans trop en faire, car bon, le Moyen-âge était ce qu’il était) bienvenu est saupoudré tout au long de son oeuvre, et plus je la lis, plus je l’apprécie.

Sa formule ne change pas: une femme influente que l’histoire a mise de côté raconte sa vie à la première personne, et nous entraine dans l’intimité des grands de l’époque.

Avec Elizabeth d’York, on a à faire à une très belle demoiselle, un peu vaniteuse et très sure d’elle. Malheureusement elle va devoir se plier à l’ambition de sa mère, Elizabeth Woodville, qui veut ab-so-lu-ment sa descendance sur le trône. Comme ses fils ont disparu, elle s’arrange pour y mettre sa fille ainée.

Elizabeth d’York n’a pas la force de caractère ni l’ambition de sa mère. Elle est plutôt douce et naïve et ne vois pas ce qui se trame autour d’elle, à sa savoir: sa propre mère qui complote contre elle, dans l’espoir (presque) vain de revoir un jour son fils disparu.

C’est un personnage qui se résoud à suivre la destinée qu’on lui a tracé, non sans y aller en trainant des pieds. Lors de son mariage avec Henry, qu’elle déteste au plus haut point puisqu’il la viole toutes les nuits et qu’il a tué son chéri, doit se pincer très fort pour sourire et prononcer ses voeux de mariage.

Elle essaie, en vain, de faire valoir sa position et d’influencer son mari, mais dans les faits elle est reléguée au rôle de potiche/productrice d’héritiers, et supplantée dans le coeur de son mari par la mère de ce dernier.

Margaret beaufort, parlons-en: héroïne du volume La Reine Rouge, jetée en mariage à un homme deux fois plus vieux qu’elle et enceinte et veuve à 13 ans, elle ne trouve de salut que dans la religion: si Dieu la fait tant souffrir, c’est qu’il a quelque chose de grandiose en attente pour elle. Et ce quelque chose, c’est d’être mère du roi.

Elizabeth est mesurée face à ce dragon super protecteur qui embrasse tous les soirs son roi / fils et le borde dans son lit. Elle lui laisse la place qu’elle veut prendre, lui laissant même les apartements de la reine afin qu’elle puisse consulter et prier avec son fils à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Même quand elle essaie de s’opposer au roi, de luid emander grâce, elle ne père rien dans la balance et elle est écartée d’une pitchenette.

Elle préfère pouponner, et à travers elle on a un charmant apperçu de la jeunesse de ses enfants, Arthur, Margaret, Henry et Katherine.

La vanité d’Elizabeth est mise à mal avec l’arrivée d’une rivale, qui lui renvoie en pleine poire sa propre impudence lorsqu’elle était la favorite du roi à 16 ans, et qu’elle dansait sous les yeux mornes de la reien de l’époque, Anne. Elle est humblement remise à sa place.

Il est convenu que l’histoire d’amour des époux royaux s’est développée au fil du temps, et c’est aussi l’histoire que conte Philippa Gregory.

Après quatre ans de rapports sexuels sans désir, Elizabeth se laisse enfin conquérir par un homme qui l’adore et la déteste en même temps. En effet, Elizabeth est tellement belle, comment lui résister? Mais sa famille entière pourrait conduire à la perte du roi.

Les sentiments de part et d’autres sont ambivalents. Elizabeth, sa mère et sa cousine ont tellement envie de revoir le Prince Richard, disparu de la Tour (mais y est-il mort? Il n’y a pas de corps, et à ce jour me mystère reste irrésolu). Mais elles font maintenant officiellement partie de la famille ennemie, et donc, même y pense est une trahison.

La dimension fantastique, très travaillée dans le roman dédié à la mère d’Elizabeth, est seulement succinte. Elizabeth n’a pas été initiée à la magie par sa mère. La seule chose qu’elle sait, c’est que la fée Mélusine chante une plainte lorsqu’un membre de la famille meurt. Elizabeth entend cette complainte lorsque sa mère décède, et elle sait, avant tout le monde, que sa mère est partie. Par contre elle n’entend rien lors de l’exécution du « garçon », ce qui laisse supposer que Philippa Gregory ne pense pas qu’il ait vraiment été le Prince Richard, mais bien un imposteur.

Le sort qu’elle avait lancé avec sa mère lors de la disparition de ses petits frères revient la hanter, et elle se demande si, par accident, elle n’a pas maudit sa propre lignée.

Quatre générations de femmes fortes: Jacquetta, Elizabeth Woodville, Elizabeth d’York, et la Reine Vierge Elizabeth

L’hsitoire d’Elizabeth est en fait intéressante plus pour les personnages qu’elle côtoie – sa mère, sa belle-mère, ses fils, son mari, ses cousins – que pour elle-même. D’ailleurs Philippa Gregory lui fait dire un truc du style « l’histoire se souviendra de moi comme de la filel d’un roi, l’épouse d’un autre et la mère d’un troisième ». Et c’est bien ce qui ressort de ce roman.

Contrairement à sa mère et à sa belle-mère qui ont forgé leur destin de leurs mains, Elizabeth est un pion, et doit jouer le rôle qu’on lui attribue, même si cela ne lui plait guère. Elle s’y plie de mauvaise grâce, mais n’a pas le choix.

Une femme reste une monnaie d’échange, un moyen pour un roi qui a pris le trône par la force de légitimer sa couronne. Mais Elizabeth ne se laisse pas faire, c’est une jeune fille intelligente et cultivée, et elle essaie par tous les moyens d’influencer son mari. Le problème, c’est que ça ne marche jamais…

C’est un très bon livre que j’avais hâte de lire. Plaisant à lire, intéressant, c’est l’avant dernier-roman de la saga de la Guerre des Cousins. Une fois qu’on a commencé, on  ne peut simplement plus s’arrêter!


L’auteure: Philippa Gregory est née à Nairobi, au Kenya, le 9 janvier 1954. Sa famille déménage à bristol, au Royaume-uni, deux ans plus tard. Elle étudie le journalisme et l’histoire avant de se spécialiser dans la littérature du 18è siècle.

Elle écrit son premier livre alors qu’elle fait son doctorat en littérature du 18è siècle. Divorcée deux fois, elle vit maintenant avec son troisième mari et leurs six enfants (au total) dans le parc national Moors dans le nord d’York.

J’ai découvert Philippa Gregory avec The Other Boleyne Girl (Deux soeurs Pour Un Roi), un film consacré au roi Henri 8, qui sera la père de la « reine vierge » Elizabeth 1ère d’Angleterre. Le film est une adaptation du livre éponyme. C’est une série de livres sur les différentes épouses du roi Henri 8, qui, pour mieux divorcer, initiera sa propre religion: l’Eglise Anglicane. Le film est avec Natalie Portman et Scarlett Johansson, deux actrices que j’apprécie énormément.


Produits dérivés: Bien sur les quatre romans précédents: The Lady Of The Rivers (Jacquetta Woodville, confidente de Margaret d’Anjou lorsqu’elle était jeune), The White Queen (la fille de Jacquetta, Elizabeth Woodville),  The Red Queen (Margaret Beaufort, mère d’Henry Tudor, un autre prétendant au trône), et The Kingmaker’s Daughter (Anne de Warwick, épouse de Richard III).

The King’s Curse (Margaret Pole) vient achever cette série, et vous aurez très bientôt une chronique à son sujet d’ailleurs ;)

La BBC a aussi réalisé une mini-série de 10 épisodes, basée sur les romans de La Reine Blanche, de La Reine Rouge et de La Fille Du Faiseur De Roi (ces trois romans étants contemporains l’un de l’autre, les intrigues sont mêlées et les points de vue alternés). Comme je l’ai regardée il y a déjà plus d’un an, mes souvenirs ne sont plus aussi vivaces… mais dans l’ensemble, j’avais adoré me replonger dans cette histoire, et j’avais trouvé que l’adaptation télévisuelle était assez fidèle aux romans.

Bonne nouvelle, la BBC a décidé de remplier et on attend avec impatience la mini-série The White Princess, qui sera sans nul doute consacrée à Elisabeth d’York et à sa cousine, Margaret Pole.


Pour finir, voici un article (en anglais) sur ce très bon livre dans The Telegraph.


Chronique réalisée dans le cadre du chellenge One Year in England