Résumé du livre Au premier chant du merle de Linda Olsson :
Déception sentimentale ? Lassitude de vivre ? Élisabeth Blom s'est retirée du monde. Sitôt installée dans sa résidence de Stockholm, elle a débranché la sonnette et fermé sa porte à double tour. Porte à laquelle Elias, son voisin, se décide un jour à frapper, pour lui remettre son courrier. Car lui aussi s'appelle Blom... Cet incident sortira-t-il Élisabeth de sa pénombre ? Ou faudra-t-il attendre un drame - et l'intervention inattendue d'Otto, libraire à la retraite - pour faire entrer la lumière dans son appartement ? Au seuil de l'été nordique, le chant du merle annonce les beaux jours. C'est le thème, vibrant, de la partition nouée par Linda Olsson pour ces trois solitudes. Éloge du premier pas, ce récit d'une rééducation sentimentale est aussi une invitation au voyage nommé lecture.
Mon avis sur le roman Au premier chant du merle de Linda Olsson :
Ah que je risque d'être contradictoire dans cette chronique ! J'ai adoré cette lecture pendant les 150 premières pages mais les 100 suivantes et dernières m'ont laissé perplexe.
Ce livre comme vous le voyez sans doute à sa couverture est d'une poésie sans nom. Le récit est très émouvant, le lecteur assistant à l'évolution des personnages tous plus attendrissants les uns que les autres.
Leur trois personnalités m'ont vraiment charmé, chacun ayant ce petit plus qui les rend si attachants. Tous trois, pour une raison ou une autre, se sont un jour retrouvé seul. L'auteure va tout faire pour faire comprendre cette solitude à son lecteur.
La plume est poétique et sensible, les mots nous transpercent sans qu'on ne s'en rende compte.
L'histoire, quant à elle, commençait bien : une femme, la cinquantaine (que ça fait plaisir de voir une protagoniste plus âgée de ce qu'on a l'habitude de lire dans les romans) qui vit recluse dans son nouvel appartement depuis plusieurs semaines pour une raison obscure. Jusqu'au jour où un de ses voisins reçoit par erreur son courrier. A partir de là, tout va changer. Ou presque.
La tournure que prend le texte aurait pu me plaire aussi, mais je n'ai plus ressenti autant d'émotion pendant la deuxième moitié du roman. Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis passée de très emballée par cette lecture à vraiment mitigée... Sans doute que je n'ai pas l'âme assez poétique. Certainement même. Mais la suite ne m'a pas convaincu et encore moins le point final. Il m'a manqué des réponses à mes questions, j'aurais voulu avoir plus de détails sur certains faits. Ce récit est enrobé dans de l'abstrait, parfois j'aurais eu besoin de concret pour m'en imprégner.
Pour autant, j'aime le message que l'auteure cherche à faire passer : la vie ne vaut rien sans prendre le risque d'aimer. La vie peut être très belle et vaut la peine d'être vécue dans sa simplicité.
Tout le récit est empreint d'une réelle profondeur que je ne peux nier, il est simplement dommage que certains aspects ne m'aient pas touché.
Je le recommande aux personnes sensibles à la poésie et à la finesse de certains écrits.
N.B : Un grand merci aux éditions L'Archipel et à LP Conseils pour cet envoi.