Des fleurs pour Algernon – Daniel Keyes

Par Celine72 @Celine_UDL

Éditions Flammarion (2004), collection : Tribal – 463 pages

Mot de l’éditeur :

Charlie Gordon a 33 ans et l’âge mental d’un enfant de 6 ans. Il voit sa vie bouleversée le jour, où, comme la souris Algernon, il subit une opération qui multipliera son QI par 3. Charlie va enfin pouvoir réaliser son rêve : devenir intelligent. Au jour le jour, il fait le compte-rendu de ses progrès. Mais jusqu’où cette ascension va-t-elle le mener ?

Mon avis :

Avant l’opération, Charlie subit des moqueries mais il n’en a pas conscience car pour lui c’est un signe d’amitié, mais la seule chose qu’il souhaite c’est de devenir intelligent afin de savoir lire et écrire. Alors quand il subit cette opération qui va le rendre intelligent, il va voir les choses différemment, sa perception des autres envers lui va changer, et les personnes qu’il côtoyait vont se sentir bête à leur tour. Et nous lecteur, on suit ses progrès grâce à ses comptes rendus qui au début étaient enfantins et remplis de fautes d’orthographe pour ensuite prendre une tournure très perspicace. De plus, au fil des pages, on est heureux qu’il puisse enfin connaître ce qu’est l’amour et toutes les autres choses qui lui étaient inconnues auparavant, mais son côté génie lui fait perdre son côté naturel, ainsi il ne se rend pas compte qu’il peut agacer les personnes qui l’appréciaient pour son innocence.
« Des fleurs pour Algernon » est un roman captivant où l’on prend plaisir à suivre Charlie dans son ascension, car l’on est vraiment plongé dans sa tête grâce à ses comptes rendus qu’il doit rédiger pour les scientifiques afin qu’ils suivent sa progression.
Pour conclure, c’est un récit qui nous décrit ce que vivent les personnes arriérées au quotidien tout en nous prouvant également que l’intelligence intellectuelle ne fait pas tout, mais que c’est le côté émotionnel qui nous construit entre autres. Bref, c’est à la fois un récit bouleversant et plein d’espoir que je vous conseille vivement de lire !

Rien, dans notre esprit, ne s’efface jamais vraiment.

Même un faible d’esprit désire être comme les autres hommes.