Un grand merci à Entre les Pages qui m’a offert ce livre !
Éditions Stock (2009), collection : La Cosmopolite – 105 pages
Mot de l’éditeur :
Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l’ombre, n’attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d’un enfant, symbole de cet amour que le temps n’a su effacer ni entamer. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d’une femme qui se meurt doucement, sans s’apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu’elle admire plus que tout. Avec Lettre d’une inconnue Stefan Zweig pousse plus loin encore l’analyse du sentiment amoureux et de ses ravages, en nous offrant un cri déchirant d’une profonde humanité. Ici nulle confusion des sentiments : la passion est absolue, sans concession, si pure qu’elle touche au sublime.
Mon avis :
Cette lettre est celle d’une femme qui se confie au seul homme qu’elle a aimé dans sa vie, sans jamais qu’il se souvienne d’elle malgré qu’ils se soient croisés à plusieurs reprises dans le passé. Elle lui dévoile la mort de son enfant, ce qu’elle ressentait déjà pour lui alors qu’elle n’était qu’une jeune adolescente, elle lui sous entend également sa tristesse qu’elle a éprouvé du fait qu’il ne l’ai jamais reconnu, et il en restera ainsi puisque cette lettre est le testament qu’elle lui lègue signifiant donc qu’elle n’est plus de ce monde quand il la reçoit.
À travers cette confidence, on ressent l’intensité des sentiments que cette femme a éprouvé pour cet homme, et même si c’est de façon anonyme, elle se dévoile à cœur ouvert avec une sensibilité qui nous émeut. Bref, Stefan Zweig a réussi avec brio à décrire ce que pouvait ressentir une femme face à un tel amour !
De plus, la plume de l’auteur est d’une telle délicatesse que j’ai envie de découvrir ses autres œuvres.
Pour conclure, il m’est difficile de trouver les mots justes pour vous décrire ce que j’ai ressenti à la lecture de ce livre tant il est intense, mais une chose est sûre c’est que l’on ne ressort pas indemne après l’avoir terminé. Un conseil : lisez-le !
