Bonjour tout le monde ! Nouvel article cette semaine pour la rentrée de classes (oui, je fais partie de la zone A alors je reprends les cours). Aujourd’hui, je vous parle d’un livre surprise, envoyé par Eric Poupet (encore merci à lui). A croire qu’il savait que j’étais en vacances. Entre deux siestes du petit cousin que je gardais et des commentaires littéraires, j’ai lu donc Le temps d’une saison.
C’est quoi le pitch Holly ?
Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, Paris est en fête. Tout est exubérance, joie et nouveauté dans le Montparnasse des années folles. Mais Angèle de Lestrange, fille d’un éminent collectionneur d’art, sort d’une expérience sentimentale douloureuse.
Afin de changer d’air, elle embarque pour New York, où elle logera chez une amie de son père dans l’Upper East Side, sans se douter que l’été 1920 marquera pour elle le début d’une transformation intérieure sans précédent. Elle découvre les Roaring Twenties à l’heure américaine de la prohibition dans la ville qui ne dort jamais et dans les Hamptons de la haute société.
Lors d’une étrange soirée de tous les excès, la jeune femme est témoin d’un casse dans le musée du Metropolitan Museum of Art et se trouve embarquée dans un trafic d’art international qui la dépasse. La cause du délit est-elle politique, commerciale ou purement criminelle ?
Le juriste Charles Rutkins, dont Angèle tombe éperdument amoureuse, mènera l’enquête pour tenter de saisir les tenants et les aboutissants de ce vol des collections d’œuvres d’Europe centrale. Ces deux jeunes gens traverseront frontières et multiples aventures au péril de leur propre vie afin de démêler les nœuds de cette affaire.
On en pense quoi ?
Et bien ce fut une très belle découverte. J’adore la période des années folles (j’ai même un sautoir ou deux de l’époque dans mes affaires) et ce roman a totalement comblé mes attentes sur ce sujet.
Siwar al-Assad a choisi donc les Roaring Twenties mais … pas en France, ni en Angleterre mais aux États-Unis sous la prohibition. J’ai non seulement révisé le CAPES d’Anglais avec ma lecture mais j’en ai un peu plus découvert sur cette période, notamment quand Angèle se balade de bar en bar. C’est pas juste les colliers, les belles robes qui brillent et le Charleston, il y a autre chose. L’exubérance des soirées, parfois dans des lieux insoupçonnés et même la vision d’un New-York bien plus fascinant qu’il n’y paraît.
On suit Angèle, française, partant pour New-York afin d’oublier une histoire amoureuse qui s’est douloureusement terminée mais aussi pour découvrir cette ville et cette culture dont elle a tellement entendu parler (et aussi améliorer son anglais par la même occasion). Logée chez une amie de ses parents, Annie, elle va découvrir toute la richesse que la ville offre et faire des visites (plus ou moins culturelles) et des rencontres comme Charles Rutkins dont elle tombera amoureuse. Puis lors d’une soirée festive en plein coeur d’un musée, elle assiste à un casse important qui entraînera Charles et elle dans le monde du trafic d’art mondial.
Angèle est la jeune parisienne typique de l’époque : bonne élève, bien élevée qui fait le bonheur et la fierté de ses parents. A quoi peut on s’attendre avec cette jeune fille ? Certainement beaucoup de choses mais pas ce qu’on imaginait. Son séjour à New York lui fera vivre de beaux moments et une sacrée aventure à cause de ce casse auquel elle assistera et que l’on vivra avec elle. On la verra également s’épanouir et se transformer de la jeune fille française fragile et timide en une quasi véritable New-yorkaise intrépide.
C’est l’histoire donc d’un voyage initiatique d’une jeune fille de la France vers les États-Unis où une jeune fille se découvre elle-même dans un premier temps car ce livre révèle une autre surprise. C’est aussi l’histoire d’une rencontre amoureuse et surtout d’une folle enquête qu’on vivra avec Angèle mais aussi Charles (et c’est plaisant d’être dans la tête d’un autre personnage).
Vous connaissez tous Ghost, mon film préféré au monde, avec Patrick Swayze. Sa particularité est qu’il mélange différents genres comme la comédie, la romance ou encore le thriller. Le Temps d’une saison est exactement pareil. En plus d’un roman quelque peu historique avec les années folles et les us et coutumes de l’époque, il y a aussi de la romance (bien qu’elle vienne sur le tard et que j’apprécie cela) et … un soupçon de policier avec le casse qui occupe un bon tiers du roman à la fin. Et c’est ça que j’ai aimé. Siwar al-Assad ne s’est pas cantonné à un seul genre littéraire, il en a ajouté d’autres qui ajoutent de l’ampleur et fait que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ma lecture.
Le temps d’une saison a donc plus d’une corde à son arc et surprend son lecteur. L’écriture de Siwar al-Assad est juste, des mots choisis avec soin, et passionnée, par ces différents genres qui se mélangent. Il m’a totalement plongée dans l’époque Twenties et réussi à faire en sorte que je m’attache dès les premières pages à Angèle puis à Charles. J’ai aussi adoré le fait que le chapitrage ne contienne pas de chiffres mais un titre qui dit sur quoi va porter le chapitre. C’est comme des petites histoires dans l’histoire.
Conclusion
Le temps d’une saison est une vraie surprise inattendue. Il y a tout pour que ce roman soit agréable avec une écriture qui entraîne littéralement le lecteur dans l’histoire, des personnages attachants se révélant au fil des pages. Une histoire très profonde et plus qu’aboutie pleine de surprises. A surtout ne pas rater !