Pourquoi Sherlock s’appelle Sherlock de Philippe Lombard

Par Caroline @Lounapil

Pourquoi Sherlock s'appelle Sherlock de Philippe Lombard,

Publié aux éditions Omnibus,

Le capitaine Némo, Rouletabille, Jean Valjean, Mickey, Rambo, Black et Mortimer, Spock, Eleanor Rigby... Les grands héros de fiction font partie de la mémoire collective. Mais, au fait, d'où vient leurs noms ? Sait-on qu'Indiana Jones doit son prénom au chien de George Lucas, qui s'appelait ainsi ? Que Ian Fleming voyait en " James Bond " un nom d'une grande banalité qu'il a emprunté à un ornithologue ? Que Tintin, né en 1929, serait issu d'un personnage de Benjamin Rabier, un gamin déluré prénommé Martin que sa mère appelle Tintin ? En 200 noms, ce dictionnaire recense les plus célèbres personnages du cinéma, de la littérature, de la bande dessinée, des séries télévisées, de la chanson et invite à un voyage plein de surprises dans notre univers culturel.

Avec Pourquoi Sherlock s'appelle Sherlock, Philippe Lombard propose au lecteur de l'éclairer sur l'origine et la naissance des noms des héros. En 168 pages, l'auteur passe en revue des héros de romans, BD, films, jeux vidéos et séries.

Chaque page se propose donc de nous expliquer la genèse de nom d'un héros.

Savez-vous donc pourquoi James Bond s'appelle ainsi? Tout simplement parce que Ian Fleming voulait que son personnage ait un nom banal, anonyme. Sur sa table de chevet trônait le guide ornithologique d'un certain Bond! Le nom du célèbre 007 fut donc trouvé tout à fait par hasard.

Buffy Summers se prénomme ainsi car pour Joss Whedon, son créateur, c'était le nom le moins sérieux qu'on pouvait trouver. Un prénom en total décalage avec " le métier " de l'héroïne.

Le prénom Mario du célèbre petit plombier rouge provient tout simplement du nom du propriétaire de l'entrepôt dans lequel les créateurs du jeu ont commencé à travailler.

Philippe Lombard truffe son livre d'anecdotes, de citations. Il montre que le plus souvent le nom d'un héros doit tout au hasard. Flaubert a vraiment supplié Zola de lui laisser le nom de Bouvard pour son célèbre roman Bouvard et Pécuchet. Goscinny aurait, lui, piqué l'idée d'Astérix à Jacques Martin.

Si certains noms m'étaient totalement inconnus, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir les anecdotes de l'auteur sur des héros " plus datés ". La fin du livre offre aussi une solide bibliographie sur l'onomastique, venant étayer les recherches de l'auteur. Avec humour et brio, Philippe Lombard nous fait découvrir ou redécouvrir ces héros qui s'imposent rien que par leur nom. Une façon drôle et intelligente de voir la littérature et le cinéma. Et Pourquoi Sherlock s'appelle Sherlock d'ailleurs? C'est à vous de le découvrir.... Un grand merci aux éditions Omnibus pour cet ouvrage pertinent!