Top Février 2016

Par Sara
Ce n'est pas sans fierté que je vous présente aujourd'hui mon top de février, qui a la grande particularité de ne compter aucun flop! Il y a bien eu quelques lectures mitigées ou peu marquantes, mais rien qui ait déchaîné mon fiel; peut-être faut-il voir là des signes inquiétants de ramollissement de mon jugement, quoi qu'il en soit, vous pouvez compter sur moi pour suivre ça de près, il ne faudrait pas que je perde mon acrimonie naturelle, et, partant, mon capital sympathie auprès de vous (ne nous voilons pas la face sur votre goût pour les critiques non constructives).
Voici donc le florilège de mon 11e mois favori de l'année (le 12e étant novembre, un mois encore plus sournois et lugubre).
5. Manuel de survie à l'usage des incapables, Thomas GunzigUn titre accrocheur, une histoire complètement décalée et qui tient cependant le lecteur en haleine, des personnages hallucinants, le roman de Thomas Gunzig est une sacrée pépite, qui ne ressemble à rien d'autre.
4. Kiki de Montparnasse, Catel et BocquetDécidément, les romans graphiques ont le vent en poupe dans mes classements. Ce mois-ci, l'histoire de Kiki, la muse de Man Ray, figure incontournable de la première moitié du XXe siècle, qui a posé pour les plus grands peintres de son époque, et a goûté la vie à pleines dents. Une femme à rencontrer absolument.
3. Quand j'étais vivant, Estelle NolletDirection l'Afrique et une réserve naturelle où se côtoient des personnages singuliers, cabossés par la vie, dans un contexte où les enjeux d'exploitation des ressources font réfléchir. Avec, en prime, un éléphant qui parle.
2. Camille, mon envolée, Sophie DaullLe récit douloureux d'une femme qui a vu disparaître sa fille de 16 ans, emportée en quatre jours par une inexplicable fièvre. L'auteur met des mots sur l'indicible, avec beaucoup de finesse, de décence et d'intelligence.
1. La maladroite, Alexandre SeuratL'histoire atterrante d'une petite fille maltraitée par ses parents, à laquelle personne n'est venu en aide, ni les proches, ni les voisins, ni les institutions. Le roman pousse le lecteur dans les retranchements de la nature humaine, là où la société ne parvient pas à protéger les plus faibles. Foudroyant.