Clover, c'est l'enfer sur terre. Et c'est dans cette ville perdue au milieu de nulle part que Carson est coincé avec sa mère, une déglinguée sous médocs. Il n'a qu'une chose en tête : s'échapper de là au plus vite pour l'université de NorthWestern, et commencer une brillante carrière de journaliste. Seulement, pour y être admis, il doit créer un magazine littéraire. Vaste entreprise que de motiver ses camarades qui ne s'intéressent qu'à l'écriture de textos ! Une seule solution pour les impliquer dans le projet : le chantage. Qu'arriverait-il si le beau gosse du lycée apprenait que sa petite copine pom-pom girl couche avec le coach dans son dos ? Ou que la première de la classe n'hésite pas à envoyer des photos d'elle nue à n'importe qui sur internet ? Mais à force de jouer, Carson risque de se brûler les ailes...
Une bonne lecture au final, même si je trouve la fin un peu tirée par les cheveux. Je lis rarement des livres où le point de vue interne concerne un garçon, par le simple fait que souvent, j’ai du mal à m’identifier et donc à me laisser fondre dans l’histoire et dans l’univers de l’auteur. Mais je dois bien l’avouer que cela m’a assez plu, j’ai eu l’impression d’être à la place d’une confidente ou d’être tombé sur son journal. Carson est un garçon différent des autres, il a un objectif bien précis dans sa tête, puis il a un QI bien plus important que la généralité. Ce qui en fait en quelque sorte un cas, laisser de côté par les autres du a sa différence, mais aussi parce que Carson ne veut rien à faire avec eux. Malgré son côté non-populaire Carson est un garçon assez rancunier et en même temps un peu trop fière, je trouve. Puis finalement, on s’attache à lui et on finit par être affecté par ce qui se passe dans sa vie, par ses réussites, par ses joies, mais aussi par ses moments de doute, ses malheurs et j’en passe.  L’histoire est, mine de rien, assez prenante et bien rythmée, on s’ennuie rarement. Mais on assiste à tout ce qui peut passer par sa petite tête et j’avoue que j’apprécie assez. Et c’est vraiment sur la fin quand, les mauvaises nouvelles pleuvent en quelque sorte que je me suis rendue compte que je m’étais attachée à Carson, vu que cela m’affectait bien plus que j’aurais pensé. La fin est juste un peu tirée par les cheveux ou tombe comme ça parce qu’il fallait une fin. Mais c’est une fin osée comme on en voit rarement, du coup elle me plaît assez.