A la table des hommes est le nouveau roman de Sylvie Germain publié aux éditions Albin Michel en janvier 2016.
Présentation de l'éditeur :Son obscure naissance au cœur d'une forêt en pleine guerre civile a fait de lui un enfant sauvage qui ne connaît rien des conduites humaines. S'il découvre peu à peu leur complexité, à commencer par celle du langage, il garde toujours en lui un lien intime et pénétrant avec la nature et l'espèce animale, dont une corneille qui l'accompagne depuis l'origine.À la table des hommes tient autant du fabuleux que du réalisme le plus contemporain. Comme Magnus, c'est un roman hanté par la violence prédatrice des hommes, et illuminé par la présence bienveillante d'un être qui échappe à toute assignation, et de ce fait à toute soumission.
C'est dans la violence de la guerre que nous rencontrons l'animal qui deviendra, épreuve après épreuve, un homme. Il nous servira de guide dans cette histoire puisque nous le suivrons tout au long du roman et le verrons grandir physiquement et spirituellement. En effet, après être devenu un jeune adolescent sauvage, ne sachant pas parler ni même comment vivre en société, le jeune Babel va s'éveiller et se cultiver sans cesse pour devenir un homme sage.
A la table des hommes est un magnifique conte qui m'a rappelé Tarzan, comme si le petit cochon avait été adopté et intégré dans la jungle des humains. Mais contrairement au roman de Burroughs, le petit cochon subit une réelle transformation physique, métaphore de son évolution, son éveil. D'ailleurs son nom évolue également à mesure que son âge avance et qu'il devient de plus en plus humain.
Mais Babel, ou Abel, n'est pas le seul personnage. Il a des amis humains bien sûr mais également une amie animale. Une corneille qui est la seule témoin de sa métamorphose. En plus d'être une figure rassurante, elle devient le symbole du rapprochement du monde des hommes à celui de l'animal. Et l'on peut alors se poser la question de l'humain et de sa différence avec l'animal. Seuls la conscience et le savoir ont permis d'élever ce petit cochon au rang d'humain. Abel est bien devenu un homme mais tous les hommes ont-ils acquis cette sagesse ?
A la table des hommes est un roman qui va me hanter longtemps tant le personnage est attachant et la poésie omniprésente. Et le tout est écrit avec une plume des plus splendides.
Présentation de l'éditeur :Son obscure naissance au cœur d'une forêt en pleine guerre civile a fait de lui un enfant sauvage qui ne connaît rien des conduites humaines. S'il découvre peu à peu leur complexité, à commencer par celle du langage, il garde toujours en lui un lien intime et pénétrant avec la nature et l'espèce animale, dont une corneille qui l'accompagne depuis l'origine.À la table des hommes tient autant du fabuleux que du réalisme le plus contemporain. Comme Magnus, c'est un roman hanté par la violence prédatrice des hommes, et illuminé par la présence bienveillante d'un être qui échappe à toute assignation, et de ce fait à toute soumission.
C'est dans la violence de la guerre que nous rencontrons l'animal qui deviendra, épreuve après épreuve, un homme. Il nous servira de guide dans cette histoire puisque nous le suivrons tout au long du roman et le verrons grandir physiquement et spirituellement. En effet, après être devenu un jeune adolescent sauvage, ne sachant pas parler ni même comment vivre en société, le jeune Babel va s'éveiller et se cultiver sans cesse pour devenir un homme sage.
A la table des hommes est un magnifique conte qui m'a rappelé Tarzan, comme si le petit cochon avait été adopté et intégré dans la jungle des humains. Mais contrairement au roman de Burroughs, le petit cochon subit une réelle transformation physique, métaphore de son évolution, son éveil. D'ailleurs son nom évolue également à mesure que son âge avance et qu'il devient de plus en plus humain.
Mais Babel, ou Abel, n'est pas le seul personnage. Il a des amis humains bien sûr mais également une amie animale. Une corneille qui est la seule témoin de sa métamorphose. En plus d'être une figure rassurante, elle devient le symbole du rapprochement du monde des hommes à celui de l'animal. Et l'on peut alors se poser la question de l'humain et de sa différence avec l'animal. Seuls la conscience et le savoir ont permis d'élever ce petit cochon au rang d'humain. Abel est bien devenu un homme mais tous les hommes ont-ils acquis cette sagesse ?
A la table des hommes est un roman qui va me hanter longtemps tant le personnage est attachant et la poésie omniprésente. Et le tout est écrit avec une plume des plus splendides.