Wonder – R.J. Palacio

Éditions Pocket Jeunesse (2014) – 504 pages

WonderÀ partir de 11 ans

Mot de l’éditeur :

« Je m’appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c’est sans doute pire. »
Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n’est jamais allé à l’école. Aujourd’hui, pour la première fois, ses parents l’envoient au collège…Pourra-t-il convaincre les élèves qu’il est comme eux ?

Mon avis :

August surnommé par ses proches Auggie, est né avec une dysplasie oto-mandibulaire bilatérale lui déformant donc en totalité son visage. Du coup, pour ne pas subir le regard des autres sur lui, c’est sa mère qui le faisait étudier à la maison, mais maintenant que le niveau des cours va être plus élevé, ses parents décident qu’il est tant pour lui d’aller au collège. Ainsi, on suit notre héros durant toute une année scolaire où il devra faire face aux moqueries. Mais August va aussi se faire des amis, et le premier sera Jack qui se comporte de façon « normale » face à son physique, et finira par le soutenir dans cette bataille de tout les jours. Il peut également compter sur l’amour de ses parents et de sa sœur qui sont toujours prêts à réagir pour lui.
De plus, August a une façon bien particulière de parler de son handicap puisqu’il en plaisante lui-même, même si parfois tout cela le pèse et qu’il voudrait être un garçon comme les autres. Et c’est son auto-dérision dont il fait preuve, qui apporte une vraie touche d’humour à ce récit touchant.
Au niveau de la construction de ce livre, j’ai beaucoup apprécié le fait qu’il soit divisé en plusieurs parties, car en plus d’avoir le point de vue d’August sur sa vie, on a aussi celui de ses amis et proches, et donc on peut savoir ce qu’ils ressentent pour lui. Aussi, les chapitres sont courts et s’enchaînent rapidement puisqu’il n’y a pas de longueurs et que chaque passages à son importance pour l’intrigue.
En conclusion, j’ai adoré ce roman que j’ai dévoré pratiquement d’une seule traite car il parle d’un sujet réaliste mais d’une manière légère, tout en nous faisant prendre conscience à quel point le regard des autres sur soi peut être blessant quand on souffre d’un quelconque handicap.

Nos actions sont plus importantes que nos paroles ou notre apparence.

Parfois, on fait de la peine aux autres sans le vouloir.

Marrant, comme on a le chic pour se ronger les sangs à propos de quelque chose, et, au bout du compte, s’apercevoir que ce n’était rien.

Le courage. La bonté. L’amitié. La force de caractère. Ce sont des qualités qui nous définissent en tant qu’êtres humains et nous conduisent, à l’occasion, à de grandes choses.

coeurs