Le livre du lundi: Transparence

Par Lucie & Marion

de Alex Christofi

Günter Glass est une personne atypique. Fasciné par le verre depuis l’enfance, il décide de devenir laveur de vitre. Il rêve même de devenir le meilleur laveur de vitre du monde.

Une lecture rapide… et tant mieux.

Il y a tout plein de petites choses qui m’ont gêné dans ce livre et dans l’ensemble, je le trouve bien maladroit.

Premièrement, Günter. On sent que l’auteur aimerait nous attendrir avec ce personnage qu’il essaie de décrire comme intelligent mais incompris et un peu dans la lune. Et bien, je suis comme son entourage : je le trouve juste lent et bête. Son côté « intelligent » le rendrait même suffisant, voire donneur de leçon alors qu’il est clairement à côté de la plaque. Un mélange qui m’horripile.

Deuxièmement, la narration. Attention, moment Inception. L’histoire de Günter nous est racontée par Angela Winterbottom, rectrice de la cathédrale de Salisbury, personnage qu’il rencontre à un moment charnière de sa vie. Soit. Sauf qu’elle raconte à la première personne tout en faisant des interjections intempestives sous forme de notes de bas de page. Elle utilise donc deux « je » simultanément, ce qui au lieu d’être drôle (effet escompté, je suppose) est dérangeant et agaçant. De plus, ces interventions sont souvent à caractère religieux un peu pompeux, ce qui participe à l’atmosphère « livre donneur de leçon » qui m’irrite profondément.

Troisièmement, l’humour anglais. Qu’on s’entende, je ne vais pas à Londres tous les ans parce que je n’aime pas l’humour anglais, je l’adore puissance mille ! Mais ici, le second degré tombe de travers et passe à côté du chic British que j’affectionne tant. Encore loupé, quoi.

Une belle déception en somme. Tant pis, j’aurais peut-être plus de chance avec ma prochaine lecture !

Marion