Boule à Zéro de Zidrou et Serge Ernst

Par Magali @MagaliLafont

Bonjour,

Pour ma 2ème chronique BD … changement radical d’univers ! On fait un retour dans le réel, pas drôle mais plein d’humour ;)

Allez je vous emmène à la rencontre de Zita et de sa bande :D . Bienvenue dans

Bonjour, je m’appelle Zita. Mais ici, à l’hôpital La Gaufre, tout le monde m’appelle « Boule à Zéro ». Je souffre d’une espèce de leucémie qui semble trouver mon organisme particulièrement à son goût. À cause de tous les traitements que j’ai subis, je n’ai plus que quelques touffes de poils sur le caillou. Alors, je préfère encore me raser la boule à zéro. D’où mon surnom. Mon avis Zita va avoir 13 ans , en paraît 10 et « vit » depuis 9 ans à l’hôpital. Elle a fini par y prendre ses petites habitudes et faire « comme chez elle » Ici la maladie de l’enfant est abordé sans pathos, avec beaucoup de légèreté et d’humour. Le 1er tome : Petit cœur chômeur Zita va fêter son anniversaire, elle se balade donc partout pour distribuer ses invitations. Elle est enjouée, gai mais quand elle se pose sur son lit la tristesse afflue… sa mère lui manque. Les dialogues sont percutants (lorsqu’elle donne de petits surnoms à ses amis ou au personnel) Boule à zéro a le don de nous émouvoir et de nous faire sourire. Les situations prêtent à sourire même si certains sujets plus graves sont abordés tels que l’absence des parents ou le racisme. Les dessins ronds de Ersnt et les couleurs pastel accompagnent à merveille le texte et insuffle un peu de douceur. Le 2ème tome : Le gang des crocodiles Mama Kigali est conteuse professionnelle. Les histoires, elle les raconte comme personne! Aujourd’hui, elle nous a conté une vieille légende africaine selon laquelle la personne malade qui arriverait à toucher la queue d’un crocodile serait guérie instantanément.
Vous allez sans doute me dire que je ferais mieux de ne pas croire à cette histoire de crocodile à la queue miraculeuse. Pourquoi pas, après tout? J’ai bien cru à tous ces traitements que les docteurs m’ont infligés pendant des années. Et regardez où j’en suis! Ah ces enfants qui n’ont plus rien à perdre ! Mama Kigali va leur redonner espoir et ils vont fuir un temps le milieu aseptisé de l’hôpital pour tenter de toucher la queue d’un crocodile… on ne sait jamais, ça peu marcher! Conclusion : Un thème grave traité avec tendresse et humour et surtout sans pathos ni atermoiement. Des personnages attachants et un dessin très rond et doux qui permet d’atténuer un peu la gravité du thème. A mettre dans les salles d’attentes et bien sûr les hôpitaux histoire de sourire et si possible relativiser…les mots comme espoir ! Bonne lecture ! <3"><3"><3 PS : Juste un grand merci à tous les bénévoles comme Mama Kigali