The Generations - Livre 1
Lumen - février 2016
9782371020696
Bon, on va finir par faire des chroniques vachement courtes à base de : "si vous aimez la dystopie, achetez le petit nouveau de Lumen parce que c'est bien et pis c'est tout", ce sera plus simple. Mais nooooonn, on ne s'en tire pas comme ça et on fait son taf en écrivant un billet plus construit, parce que la triche, c'est moche.
Que donne donc le petit nouveau de Lumen ? (avec la couverture qu'elle est pas belle. Je suis déçue les mecs...)
Mais mis à part ces quelques défauts, ce fut tout de même une très bonne lecture, du genre de celle que vous ne pouvez pas lâcher, tant le mystère qui entoure ces douze ados est palpable et va crescendo. Plus l'intrigue avance, moins j'ai eu l'impression qu'on allait avoir des réponses à nos questions (les différents cercles sur le front des personnages par exemple, cf. la couv), on sent vraiment qu'il s'agit d'un tome de présentation de l'univers et c'est parfois un peu frustrant. Toutefois, vous aurez tout de même quelques révélations fracassantes (même si je ne suis pas sûre d'avoir tout compris...) et l'envie de lire la suite est bien là !
L'angoisse monte au fur et à mesure de leur progression dans ce labyrinthe et les descriptions de certaines scènes font plutôt froid dans le dos. Je n'ai par contre pas vraiment saisi l’intérêt d'une ébauche de "romance" et, protégez-moi Dieu de la littérature, mais ça pue le triangle amoureux, le truc qui est souvent mal traité et qui me saoule presque à chaque fois.
Je me relis et j'ai l'impression d'être un peu rude avec ce roman que j'ai tout de même dévoré avec le même plaisir que les autres, je lui ai juste trouvé quelques défauts absents des autres parutions de Lumen mais finalement assez récurrents dans le genre dystopique. C'est une bonne lecture qui fait son taf et j'ai bon espoir, la suite sera encore mieux, avec tout un tas de révélations (et quelqu'un qui remet notre amie Em à sa place, s'il vous plait, merci). A mon avis que Scott Sigler en a encore sous le capot !
Lumen - février 2016
9782371020696
Bon, on va finir par faire des chroniques vachement courtes à base de : "si vous aimez la dystopie, achetez le petit nouveau de Lumen parce que c'est bien et pis c'est tout", ce sera plus simple. Mais nooooonn, on ne s'en tire pas comme ça et on fait son taf en écrivant un billet plus construit, parce que la triche, c'est moche.
Que donne donc le petit nouveau de Lumen ? (avec la couverture qu'elle est pas belle. Je suis déçue les mecs...)
Une jeune fille se réveille dans une espèce de cercueil, pensant se trouver dans son lit, le jour de ses douze ans. Péniblement, elle arrive à en sortir et découvre autour d'elle exactement les mêmes boites où dorment encore plusieurs adolescents. Un à un, les vivants sont rassemblés et Em (comme l'initiale qui orne son sarcophage) prend la tête du groupe. Autour d'eux, il n'y a rien d'autre que des murs et des couloirs interminables. Où sont-ils ? Qui sont-ils ? Pourquoi paraissent-ils avoir dix-sept ans qu'ils pensent en avoir douze ? Pourquoi le sol est-il couvert d'ossements ?Comme tous les petits Lumen qui entrent maintenant chez moi, celui-ci a été dévoré dès la réception mais autant ne pas passer par quatre chemins, ce n'est pas une déception mais ce n'est clairement pas leur meilleur. C'est un premier tome (sur trois ?) et la mise en place est assez longue. Les personnages et leur personnalité sont plutôt approfondis mais on a du mal à s'y attacher, leur comportement parait peu crédible et très très enfantins, ce qui colle tout de même avec leur douze ans d'âge mental (au sens propre). Ils sont aussi un petit trop nombreux, ce qui rend les interactions peu faciles et l'attachement quasi nul. J'ai beaucoup de mal à savoir ce que je pense véritablement du personnage principal, Em. C'est une battante, une leader qui prend le contrôle du groupe quasi instantanément mais elle passe son temps à flipper qu'on remette en question son autorité et à répéter à tout va (et constamment dans sa tête) qu'elle est la chef, c'est moi qui commande, et pourquoi il ne m'a pas demandé mon autorisation avant de faire ça ? C’était parfois très pénible et j'ai eu envie de lui remettre les idées en place plusieurs fois (une bonne claque, ça réveille) en rappelant à la demoiselle qu'il ne suffit pas de se désigner leader, faut-il encore faire ses preuves.
Mais mis à part ces quelques défauts, ce fut tout de même une très bonne lecture, du genre de celle que vous ne pouvez pas lâcher, tant le mystère qui entoure ces douze ados est palpable et va crescendo. Plus l'intrigue avance, moins j'ai eu l'impression qu'on allait avoir des réponses à nos questions (les différents cercles sur le front des personnages par exemple, cf. la couv), on sent vraiment qu'il s'agit d'un tome de présentation de l'univers et c'est parfois un peu frustrant. Toutefois, vous aurez tout de même quelques révélations fracassantes (même si je ne suis pas sûre d'avoir tout compris...) et l'envie de lire la suite est bien là !
L'angoisse monte au fur et à mesure de leur progression dans ce labyrinthe et les descriptions de certaines scènes font plutôt froid dans le dos. Je n'ai par contre pas vraiment saisi l’intérêt d'une ébauche de "romance" et, protégez-moi Dieu de la littérature, mais ça pue le triangle amoureux, le truc qui est souvent mal traité et qui me saoule presque à chaque fois.
3.5/5
Je me relis et j'ai l'impression d'être un peu rude avec ce roman que j'ai tout de même dévoré avec le même plaisir que les autres, je lui ai juste trouvé quelques défauts absents des autres parutions de Lumen mais finalement assez récurrents dans le genre dystopique. C'est une bonne lecture qui fait son taf et j'ai bon espoir, la suite sera encore mieux, avec tout un tas de révélations (et quelqu'un qui remet notre amie Em à sa place, s'il vous plait, merci). A mon avis que Scott Sigler en a encore sous le capot !