Titre VO : Red QueenTitre VF : Red QueenAuteur :Victoria AveyardSortie :le 10 février (chez Le Livre de Poche)Pages :544Résumé« Les Argents n'ont rien à craindre de nous, les Rouges. Tout le monde le sait. Nous ne sommes pas leurs égaux, même si rien ne nous différencie en apparence. Le seul signe distinctif, extérieur en tout cas, est que les Argents se tiennent bien droit, tandis que nous avons le dos courbé par le travail, l'absence d'espoir et la déception inévitable face au sort qui nous attend. »Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, passe ses journées à voler pour subvenir aux besoins de sa famille, jusqu'au jour où elle se découvre un pouvoir extraordinaire digne d'un Argent, et même d'un prince argent. Dans la prison dorée du palais d'Archeon, elle apprend la duplicité pour tenter de renverser le couple royal et libérer ses semblables.Mon avisWhouah. J'ai commencé ma lecture en me disant que c'était sympathique, et je l'ai terminé toute chamboulée.Pour commencer, le début m'a paru un peu longuet. On plonge un peu tard dans le vif du sujet, à savoir ce qui est annoncé dans le résumé du livre. Toutefois, cette introduction un peu longue était utile selon moi, car elle nous permet de nous immerger dans l'univers de Red Queen, de comprendre le quotidien et les conditions déplorables des Rouges, ainsi que la façon de penser de Mare. Petit à petit, elle a éveillé mon intérêt, et j'étais impatiente de découvrir le pouvoir de Mare, ce qui a peut-être contribué à ce que je trouve le début un peu long. Mais en fin de compte, ce n'était pas si dérangeant.L'univers est fascinant ! Toute cette opposition Rouges / Argents me fait penser aux époques d'esclavage, et peut malheureusement faire écho à certaines intolérances récentes. En voyant la manière dont vivent les Rouges, je n'avais qu'une envie, voir un soulèvement. On est plongé dans un monde d'injustices où les Argents s'estiment supérieurs aux Rouges, et pensent mériter de vivre plus qu'eux. Au-delà de ça, on se retrouve plongé dans les intrigues Argents, et on se rend compte que le « monde des Argents », n'est pas totalement ce qu'il paraît.J'ai adoré suivre ces intrigues dans la « cour » des Argents. On apprend à faire connaissance avec plusieurs d'entre eux, à s'attacher à certains, à en détester d'autres etc. On est plongé dans un monde de faux-semblants, d'hypocrisie, de manipulation, où les apparences ont une grande place, et la réputation une importance capitale. La menace du soulèvement pèse tout au long du tome, et donne envie de continuer sa lecture pour savoir ce qui va se passer.
Pour ce qui est des personnages, globalement je les ai appréciés. Mare est une fille forte, qui est bien déterminée à ne pas se laisser écraser, Cal est divisé et pourtant attachant, c'est un personnage intrigant qu'on a envie de comprendre, et enfin, Maven est l'incarnation du fils ayant toujours vécu dans l'ombre de son frère voulant faire le bien. Il y a aussi des personnages que j'ai hautement détesté, comme Evangeline ou la Reine Elara par exemple. Je peux vous assurer qu'à plusieurs reprises, j'ai eu envie de tuer des gens. Il y a également les personnages secondaires comme Julian ou Lucas que j'ai apprécié, d'autres m'ont intriguée, et j'espère en apprendre plus sur eux dans la suite.Mais, à croire qu'il y a toujours quelque chose qui ne va pas, deux choses m'ont gênée, et je le regrette, car j'adorais ma lecture. Tout d'abord, la relation entre Mare et les deux princes, Cal et Maven. J'ai trouvé que ça manquait de profondeur, et c'était vraiment dommage. Pour tout vous dire, j'ai eu l'impression que ses relations avec certains personnages secondaires étaient plus approfondies. Du moins elles paraissaient plus logiques et naturelles.2e point négatif : les pensées de Mare. Alors, je l'ai apprécié et je me suis attachée à elle. Malgré ça, plusieurs fois j'ai eu envie de la frapper. C'est un personnage qui est tout le temps en train de juger sur les apparences, qui tire des conclusions sans réfléchir, et surtout qui pense tout savoir. J'ai eu l'impression qu'elle manquait franchement de jugeotte, et souvent, quand elle affirmait quelque chose, j'avais juste envie de lui dire « Tu ne sais rien Mare ».