Doggybags, t.1 – Run, F. Maudoux, G. Singelin

Par Marylin Millon @leboudoirlitt

Run, Singelin G., Maudoux, F. Doggybags, t.1. Ankama, 2011, 112 pages, 13,90 €.

L'histoire :

Au programme de ce premier condensé de série B en bande dessinée : RUN dans un chassé croisé sanglant en plein désert, Florent Maudoux pour une relecture de Kill Bill façon film de Hong Kong et Guillaume Singelin, la révélation de ce recueil! Une course poursuite haletante avec aux commandes une meute de loups garou bikers...

Ce que j'en ai pensé :

La série Doogybags est dans ma bibliothèque par l'intermédiaire de mon chéri. Actuellement rendue au tome 9, il était temps que je m'y plonge ! J'ai déjà lu le tome 7, mais je voulais reprendre depuis le début.

Et c'est un début plutôt soft (par rapport au volume 7 qui est hardos) avec des histoires violentes (c'est le principe des Doggybags en fait : de la série B en bande dessinée) mais pas toujours très abouties.
Donc, comme il est d'usage, 3 histoires composent l'ouvrage , et avant chaque histoire, il y a une page de " documentaire ". Je vous en dit plus tout de suite :

- Première histoire (par Singelin) : l'histoire met en scène un gang de motards, les Lupus, qui font partie des " One percenter ", qui comme nous l'apprend la page informative sont les gangs de bikers américains qui se considèrent comme des hors-la-loi (traffic d'armes, de drogues, maffia...).
Je n'ai pas été fan des illustrations et j'ai trouvé l'histoire en elle-même un peu bateau, sans beaucoup de relief... Pas vraiment charmée, donc. Néanmoins il y a des planches vraiment réussies.

- Deuxième histoire (par F. Maudoux) : j'étais ravie de retrouver les illustrations et l'univers de l' auteur de la série " Freaks' Squeele " ! Surtout que cette histoire est une préquelle sur l'enfance de Petit Panda. J'ai adoré les dessins et les scènes de combat qui montrent un réel mouvement, c'est impressionnant. Réussi, donc !

- Troisième histoire (par Run) : Un flic qui tombe par hasard sur un braquage. On est en plein désert, avec armes à feu et vautours charognards. Des traits acérés , des personnages durs dans leur apparence , de l'hémoglobine un peu dégueu . Je reconnais un style très particulier qui colle parfaitement à l'esprit Doggybags, mais qui correspond moins à ce que j'aime.

A la fin de chaque volume, un poster tout en long. Voici celui de ce tome, que j'aime moyennement et qui correspond à l'histoire n°3.

Mais le gros plus de ce tome 1, c'est la dédicace de Florent Maudoux pour mon chéri !