Titre : La saga waterfire, tome 1 : Deep blue
Auteur : Jennifer Donnelly
Genre : Fantasy, Jeunesse
Maison d’édition : Hachette romans
Date de parution : 24/09/2014
Nombre de page : 380
Nombre de tome : 4 (pour l’instant c’est ce qui est prévu)
Prix : 15.90 €
Ensemble, trouvez les talismans Qui appartenaient aux six puissants, Dissimulés sous des eaux délétères Suite au duel entre ténèbres et lumière.Venez à nous, par les mers et les rivières, Devenez un seul esprit, un seul cœur, à l’unisson Avant que les eaux et les créatures qui y prospèrent Soient dévastées par Abbadon ! Lorsque Serafina, princesse de Miromara, s’éveille au matin de ses fiançailles, sa première préoccupation devrait être de retrouver son promis, le séduisant prince Mahdi. Elle l’aime depuis l’enfance et il l’aime en retour. Enfin, il l’aimait, elle a quelques doutes à présent… Pourtant, ce matin-là, l’esprit de Serafina est surtout accaparé par d’étranges rêves annonçant le retour d’une ancienne malédiction. Ses prémonitions se confirment quand sa mère est touchée d’une flèche empoisonnée, et le chaos semé dans tout le royaume. Guidée par ses cauchemars, Serafina, accompagnée de cinq autres sirènes, se lance dans une quête périlleuse pour venger ses parents et empêcher les communautés sous-marines de s’entredéchirer. Mais elle est encore loin d’imaginer qu’elle vient de plonger dans une vaste conspiration, qui menace son monde… et le nôtre.
Neela n’a pas complètement tort, songea Serafina en nageant derrière Ling. La vie est un concours de beauté. Et j’en ai marre de devoir concourir, marre d’être une jolie princesse au sourire figé et à la tête courbée. C’était une autre sorte de concours qui se jouait à présent : c’était un tournoi, un tournoi pour reconquérir Cerulea, un tournoi à mort.
C’est la première fois que je lis un livre dans lequel le personnage principal est une sirène.
Cependant, étant donné que ce sont des créatures magiques, il y a beaucoup d’expressions spécifiques complexes un peu comme quand on veut lire une formule chimique et qu’on n’y comprend rien, c’est exactement ça. Alors fort heureusement, il y a un glossaire à la fin du bouquin pour nous aider à mieux comprendre certaines choses et c’est super pratique si l’on est un peu perdu, on a juste à aller y jeter un œil. Toutefois, ça a quand même un inconvénient, c’est que ça rallonge la lecture. Je m’explique : étant donné que ces « expressions » complexes arrivent dès la première page, oui oui dès la première page, on ne comprend rien du tout à l’histoire, alors il faut s’accrocher comme une moule à son rocher pour essayer de comprendre et pour accrocher à l’histoire étant donné qu’il faut que tout se mette en place. Autant vous dire qu’au début j’était au ras des pâquerettes. Donc pour en revenir au fait, je disais que, comme ces expressions complexes arrivent au début et d’ailleurs pas qu’au début mais également tout au long de la lecture, il faut sans cesse se reporter au glossaire puisque parfois on ne nous explique pas totalement ce que c’est, ce qui m’a un peu tapé sur le système. Mais bon sinon, l’histoire est très addictive dès le départ et ça, c’est une bonne chose.
Bien évidement, l’univers des sirènes est un univers qui fait rêver, mais là c’est encore mieux, il nous transporte, on a envie d’être Serafina malgré tout ce qu’elle doit endurer. Étant la Principessa de Miromara (c’est au abord de l’Italie), elle a l’obligation de se marier au prince Matalin (indien) enfin bref, ce qui est assez « gore », c’est que leur fiançailles se déroulent sous forme d’épreuves pour Sera, trois au total, la première étant l’épreuve du sang dans laquelle une sorte d’araignée de mer géante va s’assurer que Sera est bien une fille de sang, en gros qu’elle appartient bien à la lignée de Merrow son ancêtre ou sinon l’araignée la tue, hum… C’est barbare quand même ! La seconde épreuve étant un rituel de chant, je ne m’attarde pas dessus, c’est trop compliqué à expliquer, je dirais simplement qu’elle va devoir lancer un sort à la complexité diabolique en chantant. Et bien sûr, si elle réussit ces deux épreuves, elle peut passer à la troisième qui est l’engagement. Enfin bref, tout ça pour dire que ça m’a limite choquée étant donné que Sera doit endurer tout cela à seulement 16 ans et en plus elle doit épouser un goujat de première qui ne pense qu’à faire la fête avec d’autres femmes, mais bon elle est bien obligée, quand on sait ce pourquoi elle DOIT le faire, on ne peut que la soutenir.
J’ai tellement été transportée par cette histoire que je n’ai pas vu les pages défiler. J’ai passé de très bons moments avec nos 6 héroïnes et je pense qu’il en sera de même pour vous. Je vais donc arrêter ma chronique ici au risque de vous spoiler tout le bouquin HAHA :) En tout cas, c’est un véritable coup de cœur, j’ai vraiment hâte de lire la suite qui, au moment où vous verrez cette chronique, sera ma lecture en cours.