Chaque année, une soixantaine de personnes sont choisies pour participer à la Course. Chaque année, le vainqueur a le droit de demander n’importe quoi à la Fédération et l’obtiendra. Sindnay et Kimlay deux sœurs jumelles de 19 ans ont postulé cette année encore … et l’une d’elles est tirée au sort ! La cinquante troisième course peut commencer !
L’avis de Mlle Jeanne : J’ai vraiment adoré La course ! Au début, je n’ai pas vraiment accroché : j’avais même très envie de donner des paires de claques à Kimlay, l’héroïne ! :) Mais dès que la Course a réellement commencée, je ne pouvais plus m’arrêter dans ma lecture. J’avais envie de savoir qui allait gagner la course (même si on le devine, comme le dit Yoko, un peu trop tôt), quels allaient être les obstacles, si on allait deviner la véritable identité de Kimlay… Une chose qui m’a beaucoup plu : on a l’impression que la Course est réelle et on découvre en même temps que Kimlay que tous les participants son manipulés. Chacune de leurs paroles est retransmise en direct ; et principalement les insultes pour qu’il y ait des « bad-candidats ».
SPOILER
Une chose qui m’a un peu gênée : pendant tout le roman, on voit bien que Kimlay a tendance à être un petit peu égocentrée même si elle ne l’est plus lors de la dernière étape. Et son souhait, une fois qu’elle a gagné est pourtant très égoïste ! Elle demande que ses parents soient délivrés ; pas que toutes les personnes injustement emprisonnés le soient ! Ça m’a un peu… déçue.
FIN DU SPOILER
La Course était mon premier roman lu sur liseuse ! J’ai été agréablement surprise. Nous avons choisi une liseuse où il est impossible de mettre de rétro-éclairage, il n’y a donc pas tellement de différence avec un livre de ce coté là. Notre exemplaire de La Course, était un pdf, ce qui n’était pas idéal (il faut zoomer à chaque fois que l’on reprend sa lecture), mais ce n’est qu’un détail. Bien sur, il n’y a ni l’odeur du papier, ni la texture, mais la liseuse est très pratique pour partir en vacances !
L’avis de Yoko : J’ai eu vraiment très peur en commençant ce roman de ne trouver qu’une pâle copie des Hunger Games en raison de l’échange entre deux sœurs, l’éternel triangle amoureux, la compétition assez macabre, dangereuse et pleine d’enjeux. Je n’ai pas non plus été très rassurée par les premiers chapitres : la narration à la première personne présente un personnage principal, Kimlay, très égoïste (beaucoup de phrases avec « je », « je », « moi je »).
Et puis, comme le dit Mlle Jeanne, la Course commence.
Kimlay, qui était jusqu’alors insupportable, pleine de préjugés et au caractère un peu trop affirmé, se calme enfin et on finit par s’intéresser à l’histoire et à s’attacher aux personnages. Et La Course se révèle être une histoire bien plus intéressante, passionnante, intelligente qu’Hunger Games. Le monde présenté par l’auteur(e) est complexe et bien construit. Les intrigues sont multiples et bien menées. Et l’écriture ne va qu’en s’améliorant, sorte de miroir de la personnalité de Kimlay. La Course est une compétition prenante, à mi-chemin entre Mario Kart et le Tour de France, on n’a qu’une envie : savoir qui va gagner. Et c’est là que, malgré un dernier retournement de situation, on n’est malheureusement pas surpris de la fin (que l’on devinait depuis le milieu du roman).
En bref, La Course est un roman de science-fiction plus original qu’il n’y paraît, aux personnages complexes et à l’intrigue palpitante ! A lire !
Merci aux éditions Nats pour cet envoi !