Des petites filles modèles un peu trop ... comment dire, ce n'est pas évident de trouver les mots... en tout cas cela donne un crash livresque avant la page 100.
Date de parution : Janvier 2016
Edition Belfond
296 pages - 18€ TTC
Avis du poussin:Je tiens à remercier les éditions Belfond pour l'envoi de ce livre reçu dans le cadre de l'opération " Masse critique " de Babelio.
Vous saviez qu'une femme abandonne un livre qui ne lui plaît pas entre la page soixante et la page cent (source du 19h45 sur M6 de mercredi) et bien j'ai l'honneur de vous annoncer que je suis une femme comme les autres, ce livre n'aura pas dépassé la page quatre-vingt-quatre.
En commençant ce livre nous tombons sur une sorte de prologue qui provoque de l'intérêt, en effet un corps vient d'être inhumé et dans la tombe se trouve un manuscrit, manuscrit qui va nous être conté par la suite. Là on se dit ça sent le bon livre bien agréable à lire que l'on pourra conseiller aux copains, loupé j'ai eu l'impression de me trouver en plein Far-West à attendre dans le désert avec pour seul compagnon le bruit du vent.
Déjà s'attaquer à la comtesse de Ségur il faut oser, mais en faire un truc glauque et dérangeant je n'adhère pas, des intrigues sont lancées mais cinquante pages plus loin toujours pas de réponse et le sujet n'est aucunement effleuré, le style n'est pas fluide, ce que je retiens des personnages c'est une petite fille axée sur la religion et qui est naïve, une mère qui prône la bienséance mais qui ne fait pas preuve de raison et des sœurs qui font froid dans le dos...
Je n'en dis pas plus, ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé que cela doit rebuter les autres à le lire.
Connaissez-vous ce livre ?
Quatrième de couverture: En 1858, la Comtesse de Ségur présente Les Petites Filles modèles comme la suite des Malheurs de Sophie, et ces deux livres figurent depuis lors au cœur du répertoire classique de la littérature française pour la jeunesse. Portraits d'enfants bien nés saisis au moment où ils s'interrogent sur le bien et le mal, tableaux d'un milieu social où ne cesse de se poser la question des normes et des limites, les petites filles doivent y être " modèles " en vertu d'un idéal de comportement. Mais l'atteindre n'est pas si simple ! Et l'on a amplement pointé, au-delà des récits en apparence innocents et inoffensifs de la Comtesse de Ségur, les bourgeons de l'ambigüité.Dans son remake, Romain Slocombe les fait éclore : ses petites filles modèles deviennent les héroïnes d'un conte inquiétant et pervers, érotique et vampirique. Comme si la comtesse de Ségur avait retiré la sourdine pour écrire un roman destiné à des enfants plus âgés, laissant libre cours à la progression de la cruauté. Comme si elle avait quelquefois rêvé d'être Sade, non plus Comtesse mais Marquise...
Note du poussin: 1/5 Lecture abandonnée par Le Poussin, première de l'année.