Journal d'une libertine, c'est le journal d'une jeune française, trentenaire, épanouie dans sa vie professionnelle et nettement moins dans sa vie privée.
Elle consigne tout dans ses cahiers : ses amours, ses ébats, ses peines, ses peurs, ses erreurs aussi. Elle a besoin de ce temps de parole pour tout avouer, sans fard, sans faux-semblant et en tâchant d'être la plus sincère possible, sans se mentir à elle-même. Les mots peuvent être crus, le contenu, choquant. Ce qu'elle y écrit, elle ne l'a raconté à personne, car une femme est si vite jugée, cataloguée, irrémédiablement condamnée. Elle est pourtant comme toutes les autres et son histoire n'est pas bien différente de celles de centaines d'inconnues. Elle ne fait que chercher le bonheur, sans savoir quel visage il aura ni ce qu'elle devra faire pour qu'il la choisisse, elle plutôt qu'une autre. Elle veut sa part de rêve mais pour cela, elle se risque à forcer le destin en se perdant parfois dans les méandres des mauvais choix et des désirs d'autrui.
Certains diront qu'elle a fait son expérience, d'autres qu'elle s'est brûlé les ailes.
Peut-être un peu des deux.
Je remercie la collection Paulette pour leur confiance et ce service presse.
Je retrouve notre libertine pour la suite de ses aventures. Je vous avais dis que Jean lui réservait sûrement de nombreuses surprises et bien c'était peu de le dire. Dans cet épisode elle va avancer sur le chemin du libertinage. Les plans à trois font maintenant parti de leur quotidien. Mais Jean a d'autres choses à enseigner à notre libertine.
Il sera question dans un premier temps de la "fessée", alors j'ai été quelque peu déçue de l'attitude de Jean qui ne met pas les formes pour rendre cette pratique excitante...En bonne soumise notre inconnue se plie aux ordres de Jean, elle veut lui plaire quoi qu'il arrive...Pour moi aucunes émotions ne ressors de cette expérience...alors que sous forme de jeux ça aurait pu être nettement plus agréable. Là encore l'auteure nous montre bien que dans ce genre de pratiques tout n'est pas idéal !
La suite fut bien plus intéressante, Jean va lui permettre d'explorer le domaine du sadisme, elle passera de soumise à dominatrice. Elle va prendre du plaisir à infliger la douleur à son partenaire. Barbara Katts casse encore les codes en mettant en scène un homme d'un certain âge qui n'a pas le profil pour faire rêver qui que ce soit et pourtant ce passage fut fort intéressant. Pourquoi ? Parce que pour une fois notre libertine ressent ce que c'est que d'avoir le pouvoir, et elle se délectera de ce moment de puissance.
Le couple qu'elle forme avec Jean est vraiment particulier...Elle a des sentiments pour lui c'est indéniable, mais qu'en est-il de Jean ? Elle commence à se poser beaucoup de questions ce qui suscite mon intérêt. Je ne peux pas dire que Jean me plaise, au contraire...Mais l'attitude qu'il a envers elle est bénéfique au récit. Et dans la dernière partie de cet épisode je dois dire que je suis comblée. Elle met des mots sur son ressenti et la suite nous réserve bien d'autres surprises j'en suis sûre.
En bref, une suite très intéressante qui ne cesse d'évoluer, qui ne cesse de m'interroger sur les motivations de notre libertine. Une chose est sûre elle est faite pour ce mode de vie, mais Jean est-il celui qui lui faut pour qu'elle s'épanouisse pleinement ?
Les fesses, sont aussi un réceptacle incontournable du plaisir, du mien en tout cas. Les miennes, qui sont du genre plutôt menu, aiment être frôlées, caressées, palpées. Combien de fois ai-je savouré le contact de la doublure satinée de mes jupes sur ma peau nue ! Combien de fois me suis-je surprise à toucher ma propre peau, ronde et douce, moulée dans un leggings ou un short de sport ! J'aime sentir ce contact, j'aime ce petit frémissement qui naît au fond de ma petite culotte lorsque mes fesses rencontrent, par le plus grand des hasards, un obstacle, humain ou matériel.
Pourtant, je n'avais jamais pensé à la fessée comme source de plaisir, ça, non.