Mais que peut bien être le questionnaire de Proust, beaucoup d’entre vous le savent, mais il est fort possible que d’autres l’ignorent, pour cette même raison, je me permettrais de faire un petit rappel avant de rentrer dans le vif du sujet.
Proust découvre ce test à la fin du XIXe siècle, alors qu'il est encore adolescent. Ce jeu anglais datant au moins des années 1860 était nommé Confessions. Celui-ci figure dans un album en anglais de sa camarade Antoinette, fille du futur président Félix Faure, dont le titre original est « An Album to Record Thoughts, Feelings, &c » (un album pour garder pensées, sentiments, etc.). À cette époque, ce genre de jeu est en vogue ; la mode en vient d’Angleterre : les questionnés peuvent y dévoiler leurs goûts et leurs aspirations.
Dans « Partie Fine », il ne fallait pas mettre de l’érotisme pour rien. C’est présent, central même, mais intégré à l’histoire. En plus, je ne voulais pas raconter une, mais plusieurs histoires. Pour cette raison, il n’y a pas un, mais dix héros, dix narrateurs, chacun avec leur passé, leurs envies, leur jalousie, leurs passions, leur sexualité… toutes ces personnes et leurs émotions vont se croiser, se recroiser, se mélanger, le temps d’une soirée… et personne n’en ressortira indemne… et certainement pas le lecteur !Quel est votre principal trait de caractère ?Le trait d’union ! Créer de l’union entre les gens, les genres,La qualité que vous préférez chez un homme ?L’expression de ses qualités dîtes féminines.
La qualité que vous préférez chez une femme ?L’expression de ses qualités dîtes masculines.
Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ?L’assurance de leur soutien
Quel est votre occupation préférée ?Goûter aux plaisirs de la vie, « plaisirs » à entendre au sens le plus large possible.
Quel est votre rêve de bonheur ?Une découverte permanente des plaisirs de la vie
Quel serait votre plus grand malheur ?L’ennui de vivre.
Le pays où vous désireriez vivre ?Pour l’instant celui où je suis. Si je désire changer de pays, j’espère avoir la force suffisante pour le faire, sans quoi je sais le regretter par la suite.
Vos auteurs favoris ?Daniel PENNAC, Emile ZOLA (il faut lire Zola !), Luis SEPULVEDA. Pas d’écrivains érotiques, comme vous pouvez le voir, entre autres car j’ai toujours inclus l’érotisme dans un ensemble plus grand.
Vos héros de romans favoris ?Benjamin MALAUSSENE (la saga Malaussène, Daniel PENNAC) : le don d’être toujours heureux malgré les soucis qui l’accablent… un Candide des temps modernes !Octave MOURET (Saga des Rougon-Macquart, Emile ZOLA) : un brin filou, créatif, roublard, séducteur, mais intègre, et qui parvient à accomplir ses rêves, quelqu’ils soient (Pot-Bouille, Le Bonheur des Dames)
Vos héros dans la vie réelle ?Le « héros » pour moi se cantonne à l’art (car il reste une sorte d’absolu). Il y a des personnes que j’admire humainement comme Pierre RAHBI, celles qui tentent de vulgariser les sciences pour les rendre accessible (Vilayanur RAMACHANDRAN, même Bruce BENAMRAN de la chaine Youtube « E-penser »). Je pense également à des personnes qui maintiennent leur conviction malgré tout, malgré les menaces de mort ou les emprisonnements.
Vos noms favoris ?Marc, Etienne, Bérengère… je plaisante ! (discrète référence à mon ouvrage J ) J’aime les noms japonais ( ! ), également italiens, qui ont des histoires, une origine que l’on porte (littéralement) vers l’avenir en vivant, tout simplement.
Le don de la nature que vous voudriez avoir ?Le Don Juan !
Quelles sont les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ?Les fautes dont le repentir est sincère. L’erreur est humaine, nous sommes humains, pardonnons (pardon pour le syllogisme).
Quelle est votre devise ?Vouloir suivre ses rêves ne fait rire de mépris que ceux qui ne les suivent pas.
Après ce petit questionnaire de Proust, quelques questions sur votre actualité pour conclure :
Quels sont vos projets actuels ?Ecriture, écriture ! Si « Partie Fine » fonctionne, un deuxième livre se mettra en route, sur lequel j’ai hâte de plonger (car oui, on plonge aussi bien dans un livre quand on l’écrit que lorsqu’on le lit).
Que peut-on vous souhaiter? Une éternelle page blanche à remplir, sans l’angoisse du même nom !
Découvrez La Critique Livre de Partie Fine de Selen Itoka
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