Présentation de l'éditeur :« Ce qui est monstrueux n’est pas nécessairement indigne. » Amélie Nothomb
Cela faisait un petit moment que je n'avais lu un roman d'Amélie Nothomb, c'est donc avec plaisir que j'ai lu Le Crime du comte Neville que l'on m'a prêté.
Le comte Neville, issu de l'aristocratie belge, vît dans un château qu'il a du mal à entretenir faute de moyens financiers. Lui et sa famille vivent un peu comme des pauvres dans une demeure défraîchie qui semble les tenir prisonniers, loin d'une vie "normale", car l'aristocratie c'est le sens du devoir lui répétait son père.
Le jour où sa fille Sérieuse fait ce que l'on pensait être une fugue, le comte Neville rencontre une voyante qui lui prédit qu'il tuera l'un de ses invités de sa grande fête. C'est à partir de là que tout commence à partir en vrille. Avec son rythme et ses nombreux dialogues, le roman prend vie et devient une comédie théâtrale qui se met en place devant nos yeux.
Le roman a tout d'une tragédie grecque, notamment par ses nombreuses références au sublime Electre, mais l'auteur, avec son style bien à elle, la transforme en comédie presque loufoque. Le Crime du comte Neville use de beaucoup d'humour pour nous entraîner dans une histoire courte hors du commun et qui se lit d'une traite. Un très bon moment de détente !