Guardians of the Galaxy #6

Après le premier arc sympathique nous présentant le nouveau contexte dans lequel évolue les personnages de Guardians of the Galaxy, Brian Michael Bendis centralise l'action sur les "leaders" de l'équipe, à savoir l'ancien couple que formait Peter Quill et Kitty Pryde.

Sans plus d'explications, Kitty et Peter se sont infiltrés dans une prison Badoon sauf que les deux héros ont des choses à se dire et cela ne concerne pas seulement le nouveau look plutôt discutable de Kitty...

Bendis aime utiliser les ellipses. Ainsi l'épisode commence sur les chapeaux de roues. Mais, je trouve drôle que cette ellipse vienne à éclaircir une autre, celle des 8 mois qui séparent le début de Secret Wars aux événements actuels.Et plus spécialement, comment la relation entre Kitty et Quill est venue à terme - ainsi la raison pour laquelle la jeune fille a emprunté le costume de son ex.

Certes, il ne se passe rien mais les dialogues de Bendis sont suffisant pour passer du bon temps. On rigole autant qu'on se passionne pour la relation des deux personnages comme devant un épisode de Grey's Anatomy. D'un autre côté, Bendis ramène le personnage de Kitty à quelque chose de plus proche de ce qu'elle était chez X-Men avec la scène durant laquelle elle découvre la réalité de cette prison Badoon. J'avoue c'est un peu facile mais le scénariste sait tirer son épingle du jeu avec ses idées de mise en scène.

Là où la série reste sympathique - sans jamais décoller mais vous le savez déjà, Valerio Schiti déçoit fortement. Au moins, au jeu de trouver un costume hideux à Kitty il a été fort. Ses cadrages sont bons et il arrive à remplir l'espace dans les cases afin de bien représenter le dédale dans lequel sont enfermés nos héros. En revanche, son trait est de plus en plus irrégulier. Les couleurs de Richard Isanove sauvent certaines cases.

Guardians of the Galaxy #6Guardians of the Galaxy #6

Marvel Comics * Par Brian Michael Bendis & Valerio Schiti * $3.99
Ne reprenez pas la lecture si vous êtes allergiques aux Gardiens façon Bendis, c'est toujours pareil. Et, justement, ceux qui passent du bon temps à lire ces aventures, vous allez continuer à apprécier. Je tiens tout de même à signaler que la couverture de Art Adams est magnifique et qu'il est dommage que Schiti n'arrive pas à lui rendre hommage. En effet, j'ai l'impression que graphiquement le niveau baisse d'épisode en épisode.