Huck #5

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Ca y est, les russes s'en mêlent. Et ça n'est bon signe.

La série Huck touche à sa fin. En voulant réinventer le mythe de Superman, d'une façon très légère au début, Mark Millar nous offre finalement une histoire touchante et familiale, qui a plein de choses à montrer. Mais avant d'arriver à la conclusion lors du prochain numéro, Huck et sa mère ont encore quelques épreuves à passer ...

Son frère ne l'étant finalement pas, Huck s'est fait pièger et le voilà enfermé avec sa mère, là où il a été créé. On croise donc le professeur Orlov, très intéressé par les manipulations génétiques et les robots, ainsi que très, très rancunier. Son passé et ses motivations sont enfin expliqués et on découvre pourquoi il cherchait tant à récupérer Huck. C'est un méchant très méchant, en référence aux œuvres où les russes sont méchants. Je pense qu'on a fait le tour de sa caractérisation, mais là n'est pas le but de Huck.

Le but de Millar est de bien écrire ses personnages principaux, ce qu'il fait parfaitement. La scène de dialogue entre Huck et sa mère est touchante, très naïve, mais fonctionne bien. Ainsi que le ressort scénaristique de la fin de l'épisode, qui est au final bien trouvé et exploite aux maximums les capacités des personnages. La fin de l'épisode promet un prochain numéro assez épique, et surtout héroïque, comme promis.

Rafael Albuquerque est au summum. J'ai longtemps hésité à mettre une autre image dans l'article, mais j'ai préféré ne pas la mettre et laisser au lecteur la possibilité de lâcher un gros "wooooow" au moment de tourner la page. L'épisode est du même acabit, Albuquerque réussissant encore une fois à bien montrer les émotions de ses personnages, ainsi que la sensation de puissance de Huck. Dave McCaig l'accompagne parfaitement avec ses couleurs, notamment un choix de teinte pour chaque camp qui a son importance jusqu'au bout.

Huck #5

Image Comics * Par Mark Millar & Rafael Albuquerque * $3.50
On arrive bientôt à la fin, et Huck ne s'essouffle pas. Mark Millar a bien trouvé son idée, Rafael Albuquerque l'a parfaitement illustrée. C'est un gros plaisir de lecture.