France, fin du XVIe siècle. Rose est la fille unique du Comte et de la Comtesse de Greer, des nobles anglais qui ont fui l'Angleterre élisabéthaine. A 28 ans, elle n'est toujours pas mariée et refuse les prétendants que son père lui avance. Un soir de bal, elle fait toutefois la connaissance d'Artus de Janlys, un bien mystérieux homme qui ne semble pas être indifférent à la jeune femme.
Franchement, ce premier volume de Rose Morte m'a agréablement surprise. Je me réjouissais tous les soirs de reprendre ma lecture, ce qui signifie que j'ai accroché. L'auteure prend bien le temps de placer ses personnages, son intrigue et l'environnement. Au bout d'un moment, je me suis même demandée où elle venait en venir, mais elle est parvenue à garder son récit intrigant. L'écriture est très travaillée, voire ampoulée à certains moments, mais on s'y habitue assez vite, puis elle correspond à l'époque ; je suppose d'ailleurs que c'est ce qu'a voulu l'auteure. Rose est une héroïne intéressante. Parfois cruche et lente à la détente, elle m'a crispée plus d'une fois, mais en même temps, on voit lentement le vernis de son éducation moyenâgeuse craqueler, ce qui annonce, j'ose l'espérer, un personnage qui va prendre son envol. Je me réjouis donc de lire le volume suivant, que j'ai déjà commandé. Vivement qu'il arrive ! LANDRESSIE Céline, Rose Morte, tome 1, La floraison, Milady, 2015