Drame contemporain.
Exemplaire publié en 2009,
aux éditions Le livre de Poche.
281 pages.
Justine mène une petite vie tranquille entre son mari, ses deux enfants et son boulot de traductrice free-lance. Mais un mercredi après-midi, tout bascule. Un chauffard renverse son fils en plein Paris, et prend la fuite, à bord d'une berline couleur moka. Malcolm sombre dans le coma, l'enquête piétine...
Seule contre tous - ou presque, Justine veut découvrir la vérité. Jusqu'au bout. Et à n'importe quel prix.
Je continue ma découverte de la bibliographie de Tatiana de Rosnay puisque je n'arrive toujours pas à savoir si j'accroche ou pas.
J'ai retrouvé la belle écriture agréable de l'auteure. De plus, ce titre se lit très vite, presque d'une traite avec ses 280 pages. Comme la plupart du temps, on se penche sur la psychologie du personnage principal et c'est encore une fois réussi.
Malgré tout, j'ai toujours beaucoup de mal à accrocher aux personnages féminins de Tatiana de Rosnay : il y a un trait de caractère chez elles qui me dérange, voire m'insupporte. Ici, certaines réactions de Justine m'ont paru un peu trop excessives, peu crédibles.
J'ai par contre beaucoup aimé son mari Andrew et sa belle-mère Arabella aux caractères typiquement anglais qui permettent de faire un peu redescendre la pression que nous met Justine à vouloir se jeter dans tous les sens.
L'intrigue est prenante grâce au fait qu'une réelle enquête soit en cours : jusqu'à la fin, le coupable nous est inconnu et la révélation est plutôt surprenante. Je ne peux pas trop en dire sans dévoiler entièrement le contenu de ce court roman.
Je remercie en tout cas l'auteure d'avoir écrit une vraie fin car son habitude de nous laisser avec une fin ouverte ne me plaît pas vraiment. Ici, il y a bien un vrai point final à l'action de départ, l'enquête est bouclée et toutes nos questions ont une réponse concrète. Cela n'empêche pas de faire une ouverture sur la «nouvelle» vie de la famille de Justine.
En bref, c'est un bon roman de l'auteure : court mais qui m'a paru presque plus abouti que certains de ses titres plus épais. Le final est sans ambiguïté, c'est un point que je désespérais de trouver dans un roman de Tatiana de Rosnay.
Ce roman me permet de participer au challenge Une lettre pour un auteur du mois de Mars 2016, lettre R.
au challenge gourmand, le vin : «J'étais presque bien, sur la chaise, le cochon d'Inde qui ronronnait sur mes genoux, le vin qui me trouait l'estomac.»
au challenge Des gages ta PAL ! Session 4, pour la catégorie «Du blanc sur la couverture»
Du même auteur, sur le blog :
Elle s'appelait Sarah
Boomerang
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Le voisin
Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur