Je cherchais une lecture intermédiaire, un livre dont je ne vous parlerais pas forcément. Je cherche, pas trop épais, pour l'attaquer en soirée et le finir le lendemain avant le déjeuner et pour le reste, aucune idée ou envie particulière. Et puis, je me souviens d'avoir acheté un livre à Sèvres sans percuter que c'était le cinquième tome d'une série. En regardant les précédents tomes, j'avais eu envie de compléter la série, alors, pourquoi ne pas la découvrir ? Et comme ça collait pas mal après "le Bouclier obscur", il se retrouve sur le blog... Le hic, enfin, surtout pour vous, c'est que ce livre n'est plus disponible en version papier, chez 10-18, ou alors en occasion. Vous pouvez aussi le trouver en numérique, si vous êtes équipé. Peu importe, je me suis bien amusé et je vais certainement poursuivre prochainement la lecture des enquêtes des détectives de l'étrange, que sont Andrew Singleton et James Trelawney. Bienvenue à Londres, au début des années 1930, dans une des rues les plus célèbres de la ville, pour aller à la rencontre du "Fantôme de Baker Street", de Fabrice Bourland...
Andrew Singleton est Canadien et se rêvait écrivain. Andrew Trelawney est Américain et se destinait à devenir médecin. Lorsqu'ils se sont rencontrés à Boston, ils ont aussi partagé leur passion pour les littératures policières et à élucidation. Poe pour Singleton, Conan Doyle pour Trelawney. Et voilà comment les deux amis ont décidé de se lancer dans l'étrange carrière de détectives...
Mais, Boston, pour cela, ce n'est pas extraordinaire. Suivant leurs modèles, les deux détectives en herbe se verraient bien l'un à Paris, l'autre à Londres. C'est finalement Trelawney qui l'a emporté et voilà comment le duo s'est retrouvé dans la capitale britannique, au printemps 1932. Et, reconnaissons-le, leur activité peine à décoller...
Les clients ne se bousculent pas, dans ces conditions, difficile de démontrer leurs compétences, et sans réputation, pas de clientèle. Le cercle est vicieux, c'est peu de le dire... C'est d'autant plus frustrant qu'une vague de violence frappe Londres. Des crimes atroces qui se multiplient sans que la police ne parviennent à enrayer ces séries...
Nous sommes à la fin du mois de juin et c'est alors que, enfin, quelqu'un vient frapper à leur porte pour leur demander leur aide. Et ce quelqu'un n'est pas n'importe qui : Lady Jean Conan Doyle, veuve d'Arthur, créateur de Sherlock Holmes. L'écrivain est mort deux ans auparavant et pourtant, la demande de son épouse est directement liée à lui et à son oeuvre et va laisser pour le moins circonspects les deux hommes...
Selon Lady Conan Doyle, le 221, Baker Street serait... hanté ! La surprise est grande pour Singleton et Trelawney, non seulement parce qu'ils sont des êtres rationnels, mais aussi parce qu'ils ignoraient que cette adresse existât. Et c'était le cas, lorsque Conan Doyle y a installé son fameux détective, Sherlock Holmes.
Mais depuis, sans doute aussi en raison du succès mondiale des enquêtes créées par l'écrivain, une décision a été prise de prolonger Baker Street et de renuméroter les maisons des rues rebaptisées. C'est un petit immeuble qui ne paye pas de mine qui a hérité de la mythique adresse. Mais, depuis ce moment-là, les Hipwood, qui vivent là, sont tourmentés par des phénomènes inexplicables... A moins de croire aux fantômes !
Pour une première affaire, c'est une sacrée affaire. Et l'enthousiasme de Trelawney n'est qu'à peine contrebalancé par le doute de Singleton. Alors, ils vont se lancer dans une aventure qui n'a pas fini de les surprendre et qui va commencer par une étonnante séance de spiritisme... Une première pour les deux amis, dont la position face à cette activité est assez différente...
Le spiritisme tient une grande place dans ce roman, comme il en tenait une dans la vie d'Arthur Conan Doyle, et ce, depuis longtemps. Fabrice Bourland évoque d'ailleurs l'affaire Edjali, où l'écrivain prit fait et cause pour un homme injustement accusé, affaire à laquelle Julian Barnes a consacré un roman.
Au fil des pages, on mesure à quel point Conan Doyle, médecin devenu écrivain, écrivain rêvant d'épopée historique mais vivant grâce au succès de romans d'élucidation qu'il jugeait mineurs, s'est pris de passion pour le spiritisme, adoptant même des positions qu'il défendit si fermement qu'il finit par se retrouver au ban de la communauté spirite.
Mais, c'est aussi un événement étonnant que Fabrice Bourland utilise pour lancer son histoire. Il s'appuie sur des faits réels, mais les romance pour en faire le point de départ de son intrigue (à l'image du titre de ce billet). Reste que cette situation assez troublante, quoi qu'on pense du spiritisme, permet d'impliquer la veuve de l'écrivain.
Quant au choix des deux amateurs débutants, là encore, le spiritisme joue un rôle direct. Pas de hasard, en tout cas, jusqu'ici : Singleton a des raisons de douter du spiritisme, une colère tenace qui masque aussi une profonde douleur et sans doute une espèce de peur. Je n'entre pas dans les détails ici, vous découvrirez tout le contexte particulier de cette première enquête en la lisant.
Pour autant, tout en jouant avec le spiritisme, avec ses phénomènes, Fabrice Bourland utilise la mauvaise réputation que le milieu spirite traîne, en raison des nombreux escrocs qui s'y sont adonnés, utilisant l'illusion et les effets spéciaux pour plumer quelques pigeons... La question est là d'emblée : Singleton et Trelawney peuvent-ils faire confiance à ce Dryden, vers qui Lady Conan Doyle les a envoyés ?
ce Mr. Dryden est sans doute la moins importante des rencontres que les deux amis vont faire au cours de leur enquête. Qu'ils croient ou non à la présence des esprits et des fantômes dans notre monde, ils leur faudra bien faire avec ceux qu'ils vont côtoyer et poursuivre. Et ces deux garçons, qui se rêvaient en émules de Sherlock Holmes, vont véritablement être adoubés.
A travers cette première enquête, Fabrice Bourland pose habilement la question des personnages que crée un écrivain et de leur indépendance par rapport à lui. Comme le firent Stephen King ("la part des ténèbres", "Misery" et récemment, "Carnets noirs") ou encore Brett Easton Ellis, dans "Lunar Park", Fabrice Bourland imagine ce qu'il pourrait advenir de ces personnages s'ils volaient de leurs propres ailes.
Mais, ici, Fabrice Bourland, en plus du spiritisme, fait intervenir un aspect très particulier : en 1932, le cinéma et plus encore la fabrique à rêves qu'est Hollywood ont pris leur essor. On entre même dans un véritable Âge d'Or, avec une production très abondante et créative. Créative, mais qui puise déjà énormément dans la littérature pour trouver des idées.
Et, ainsi, ajoutant à la force du texte celle de l'image, et touchant un public plus large que les littératures, même populaires, le 7e art contribue à ancrer durablement des personnages dans l'imaginaire collectif. C'est le cas de Holmes et de son fidèle Watson, mais pas seulement eux, comme vont le découvrir Singleton et Trelawney...
L'autre dimension avec laquelle joue Fabrice Bourland, c'est sa passion pour la littérature victorienne. Conan Doyle n'est qu'un des auteurs-phare de cette période, qui voient les romans à suspense et à énigme devenir de véritables succès. Ce n'est pas seulement le début du roman policier, c'est aussi celui du fantastique, de la science-fiction, et, à chaque fois, des personnages émergent et demeurent.
"Le fantôme de Baker Strett" est évidemment un hommage appuyé à Arthur Conan Doyle, qui occupe un véritable rôle dans l'histoire et à propos duquel on apprend plein de choses. Un terreau fertile qui permet à Fabrice Bourland de bien s'amuser et de nourrir son intrigue. Mais Stevenson, Stoker, Wells, Wilde et d'autres encore sont aussi présents en arrière-plan.
J'ai beaucoup aimé la façon dont Fabrice Bourland aborde ces questions, parce qu'il le fait avec admiration, respect, mais aussi une certaine ironie et un brin de vice. Je ne veux pas en dire trop, mais il y a dans ce roman des idées très bien trouvées et exploitées, liées à ces livres et ces personnages qui restent aujourd'hui encore des figures que nous connaissons tous.
Et puis, on replonge dans ce Londres de la fin du XIXe, brumeux et sale, avec des quartiers minés par la pauvreté, l'alcool, la délinquance, la prostitution... Près d'un demi-siècle a passé depuis cette époque immortalisée par la littérature et la ville a énormément changé, mais cette enquête va réveiller aussi ce fantôme-là, celui de la ville la plus puissante au monde, mais aussi la plus dangereuse.
Les années 1930 voient, à plus d'un titre, les derniers feux de cette époque. Comme Conan Doyle, ceux qui ont vécu la fin de l'ère victorienne disparaissent, le spiritisme, qui connut une incroyable mode, est devenu une sorte de jeu et se retrouve bien plus marginalisé, et la ville elle-même affrontera bientôt les bombardements...
Au milieu de tout cela, Singleton et Trelawney vont pouvoir vérifier que leur envie de se frotter au danger et de résoudre des affaires criminelles n'est pas qu'un désir presque adolescent mais bien quelque chose d'ancré plus profondément en eux. Et Singleton va même apaiser ses propres tourments personnels...
Voilà un livre qui mêle le polar, le roman historique, le fantastique, l'ésotérisme... Fabrice Bourland concocte un cocktail efficace et condensé (240 pages environ, pas plus) dans lequel il met beaucoup de lui et de ses passions. Un livre qui permet d'entrer directement dans l'univers des deux personnages récurrents que vont devenir Andrew Singleton et James Trelawney.
Et une première enquête riche, qu'il ne faut pas lire comme un polar ou un thriller tel qu'on les écrits aujourd'hui. Fabrice Bourland rend vraiment hommage à un genre, ce roman populaire, source de ce que beaucoup d'entre nous aiment lire aujourd'hui. Des pionniers qui méritent cet hommage respectueux qui ouvre une série que je vais certainement poursuivre prochainement...
Andrew Singleton est Canadien et se rêvait écrivain. Andrew Trelawney est Américain et se destinait à devenir médecin. Lorsqu'ils se sont rencontrés à Boston, ils ont aussi partagé leur passion pour les littératures policières et à élucidation. Poe pour Singleton, Conan Doyle pour Trelawney. Et voilà comment les deux amis ont décidé de se lancer dans l'étrange carrière de détectives...
Mais, Boston, pour cela, ce n'est pas extraordinaire. Suivant leurs modèles, les deux détectives en herbe se verraient bien l'un à Paris, l'autre à Londres. C'est finalement Trelawney qui l'a emporté et voilà comment le duo s'est retrouvé dans la capitale britannique, au printemps 1932. Et, reconnaissons-le, leur activité peine à décoller...
Les clients ne se bousculent pas, dans ces conditions, difficile de démontrer leurs compétences, et sans réputation, pas de clientèle. Le cercle est vicieux, c'est peu de le dire... C'est d'autant plus frustrant qu'une vague de violence frappe Londres. Des crimes atroces qui se multiplient sans que la police ne parviennent à enrayer ces séries...
Nous sommes à la fin du mois de juin et c'est alors que, enfin, quelqu'un vient frapper à leur porte pour leur demander leur aide. Et ce quelqu'un n'est pas n'importe qui : Lady Jean Conan Doyle, veuve d'Arthur, créateur de Sherlock Holmes. L'écrivain est mort deux ans auparavant et pourtant, la demande de son épouse est directement liée à lui et à son oeuvre et va laisser pour le moins circonspects les deux hommes...
Selon Lady Conan Doyle, le 221, Baker Street serait... hanté ! La surprise est grande pour Singleton et Trelawney, non seulement parce qu'ils sont des êtres rationnels, mais aussi parce qu'ils ignoraient que cette adresse existât. Et c'était le cas, lorsque Conan Doyle y a installé son fameux détective, Sherlock Holmes.
Mais depuis, sans doute aussi en raison du succès mondiale des enquêtes créées par l'écrivain, une décision a été prise de prolonger Baker Street et de renuméroter les maisons des rues rebaptisées. C'est un petit immeuble qui ne paye pas de mine qui a hérité de la mythique adresse. Mais, depuis ce moment-là, les Hipwood, qui vivent là, sont tourmentés par des phénomènes inexplicables... A moins de croire aux fantômes !
Pour une première affaire, c'est une sacrée affaire. Et l'enthousiasme de Trelawney n'est qu'à peine contrebalancé par le doute de Singleton. Alors, ils vont se lancer dans une aventure qui n'a pas fini de les surprendre et qui va commencer par une étonnante séance de spiritisme... Une première pour les deux amis, dont la position face à cette activité est assez différente...
Le spiritisme tient une grande place dans ce roman, comme il en tenait une dans la vie d'Arthur Conan Doyle, et ce, depuis longtemps. Fabrice Bourland évoque d'ailleurs l'affaire Edjali, où l'écrivain prit fait et cause pour un homme injustement accusé, affaire à laquelle Julian Barnes a consacré un roman.
Au fil des pages, on mesure à quel point Conan Doyle, médecin devenu écrivain, écrivain rêvant d'épopée historique mais vivant grâce au succès de romans d'élucidation qu'il jugeait mineurs, s'est pris de passion pour le spiritisme, adoptant même des positions qu'il défendit si fermement qu'il finit par se retrouver au ban de la communauté spirite.
Mais, c'est aussi un événement étonnant que Fabrice Bourland utilise pour lancer son histoire. Il s'appuie sur des faits réels, mais les romance pour en faire le point de départ de son intrigue (à l'image du titre de ce billet). Reste que cette situation assez troublante, quoi qu'on pense du spiritisme, permet d'impliquer la veuve de l'écrivain.
Quant au choix des deux amateurs débutants, là encore, le spiritisme joue un rôle direct. Pas de hasard, en tout cas, jusqu'ici : Singleton a des raisons de douter du spiritisme, une colère tenace qui masque aussi une profonde douleur et sans doute une espèce de peur. Je n'entre pas dans les détails ici, vous découvrirez tout le contexte particulier de cette première enquête en la lisant.
Pour autant, tout en jouant avec le spiritisme, avec ses phénomènes, Fabrice Bourland utilise la mauvaise réputation que le milieu spirite traîne, en raison des nombreux escrocs qui s'y sont adonnés, utilisant l'illusion et les effets spéciaux pour plumer quelques pigeons... La question est là d'emblée : Singleton et Trelawney peuvent-ils faire confiance à ce Dryden, vers qui Lady Conan Doyle les a envoyés ?
ce Mr. Dryden est sans doute la moins importante des rencontres que les deux amis vont faire au cours de leur enquête. Qu'ils croient ou non à la présence des esprits et des fantômes dans notre monde, ils leur faudra bien faire avec ceux qu'ils vont côtoyer et poursuivre. Et ces deux garçons, qui se rêvaient en émules de Sherlock Holmes, vont véritablement être adoubés.
A travers cette première enquête, Fabrice Bourland pose habilement la question des personnages que crée un écrivain et de leur indépendance par rapport à lui. Comme le firent Stephen King ("la part des ténèbres", "Misery" et récemment, "Carnets noirs") ou encore Brett Easton Ellis, dans "Lunar Park", Fabrice Bourland imagine ce qu'il pourrait advenir de ces personnages s'ils volaient de leurs propres ailes.
Mais, ici, Fabrice Bourland, en plus du spiritisme, fait intervenir un aspect très particulier : en 1932, le cinéma et plus encore la fabrique à rêves qu'est Hollywood ont pris leur essor. On entre même dans un véritable Âge d'Or, avec une production très abondante et créative. Créative, mais qui puise déjà énormément dans la littérature pour trouver des idées.
Et, ainsi, ajoutant à la force du texte celle de l'image, et touchant un public plus large que les littératures, même populaires, le 7e art contribue à ancrer durablement des personnages dans l'imaginaire collectif. C'est le cas de Holmes et de son fidèle Watson, mais pas seulement eux, comme vont le découvrir Singleton et Trelawney...
L'autre dimension avec laquelle joue Fabrice Bourland, c'est sa passion pour la littérature victorienne. Conan Doyle n'est qu'un des auteurs-phare de cette période, qui voient les romans à suspense et à énigme devenir de véritables succès. Ce n'est pas seulement le début du roman policier, c'est aussi celui du fantastique, de la science-fiction, et, à chaque fois, des personnages émergent et demeurent.
"Le fantôme de Baker Strett" est évidemment un hommage appuyé à Arthur Conan Doyle, qui occupe un véritable rôle dans l'histoire et à propos duquel on apprend plein de choses. Un terreau fertile qui permet à Fabrice Bourland de bien s'amuser et de nourrir son intrigue. Mais Stevenson, Stoker, Wells, Wilde et d'autres encore sont aussi présents en arrière-plan.
J'ai beaucoup aimé la façon dont Fabrice Bourland aborde ces questions, parce qu'il le fait avec admiration, respect, mais aussi une certaine ironie et un brin de vice. Je ne veux pas en dire trop, mais il y a dans ce roman des idées très bien trouvées et exploitées, liées à ces livres et ces personnages qui restent aujourd'hui encore des figures que nous connaissons tous.
Et puis, on replonge dans ce Londres de la fin du XIXe, brumeux et sale, avec des quartiers minés par la pauvreté, l'alcool, la délinquance, la prostitution... Près d'un demi-siècle a passé depuis cette époque immortalisée par la littérature et la ville a énormément changé, mais cette enquête va réveiller aussi ce fantôme-là, celui de la ville la plus puissante au monde, mais aussi la plus dangereuse.
Les années 1930 voient, à plus d'un titre, les derniers feux de cette époque. Comme Conan Doyle, ceux qui ont vécu la fin de l'ère victorienne disparaissent, le spiritisme, qui connut une incroyable mode, est devenu une sorte de jeu et se retrouve bien plus marginalisé, et la ville elle-même affrontera bientôt les bombardements...
Au milieu de tout cela, Singleton et Trelawney vont pouvoir vérifier que leur envie de se frotter au danger et de résoudre des affaires criminelles n'est pas qu'un désir presque adolescent mais bien quelque chose d'ancré plus profondément en eux. Et Singleton va même apaiser ses propres tourments personnels...
Voilà un livre qui mêle le polar, le roman historique, le fantastique, l'ésotérisme... Fabrice Bourland concocte un cocktail efficace et condensé (240 pages environ, pas plus) dans lequel il met beaucoup de lui et de ses passions. Un livre qui permet d'entrer directement dans l'univers des deux personnages récurrents que vont devenir Andrew Singleton et James Trelawney.
Et une première enquête riche, qu'il ne faut pas lire comme un polar ou un thriller tel qu'on les écrits aujourd'hui. Fabrice Bourland rend vraiment hommage à un genre, ce roman populaire, source de ce que beaucoup d'entre nous aiment lire aujourd'hui. Des pionniers qui méritent cet hommage respectueux qui ouvre une série que je vais certainement poursuivre prochainement...