Titre : Neige
Auteur : Maxence Fermine
Genre : Drame
Maison d’édition : Arléa
Date de parution : 01/01/1999
Nombre de page : 96 pages
Nombre de tome : 1
Prix : 12.50 €
Ce petit livre est le poème de la neige et l’histoire de son poète Yuko, une sorte de funambule des mots.
C’est aussi une très belle histoire d’amour, au délicieux parfum zen, étrange et originale.
Un très beau poème d’amour donc.
Une courte chronique pour ce petit livre de 96 pages. Il s’agit plus d’un conte que d’un roman, mais cela ne m’a pas empêchée de passer un bon moment de lecture.
L’auteur nous conte l’histoire de Yuko, un jeune Japonais qui écrit des haïkus. Il écrit surtout au sujet de la neige ; pour cette raison, ses poèmes manquent de couleur, ils sont invariablement blancs. C’est du moins ce que le poète de la cour affirme. Il lui conseille de se rendre auprès du maître Soseki, qui maîtrise l’art de la poésie, de la peinture, de la calligraphie, de la musique et de l’origami. En chemin, il découvre le corps d’une magnifique jeune femme emprisonnée dans la glace. Arrivé dans la demeure de Soseki, Yuko apprend l’histoire du maître poète. L’histoire est vraiment racontée à la manière d’un conte, les chapitres sont très courts, les événements s’enchaînent assez rapidement, on imagine très bien un conteur lisant ces phrases. Ce style d’écriture donne un caractère léger au récit, même si le fond n’est pas toujours très joyeux. De plus, la plume de l’auteur est vraiment très belle, très poétique. Je n’ai pas pour habitude de relever de citations dans les livres que je lis, je ne peux donc pas vous donner d’exemple ici, mais certaines phrases m’ont marquée par leur belle sonorité, par leur belle tournure. Je dois toutefois admettre que j’ai probablement lu ce livre trop vite pour l’apprécier dans toute la poésie de son écriture. Il faudrait presque ne lire qu’un ou deux chapitres par soir en prenant bien son temps (ce que je n’ai malheureusement pas fait).
C’est donc un petit livre que je recommande. Vous n’avez de toute façon pas grand chose à perdre, il n’est vraiment pas long !
Cette chronique figure également sur le blog foxyreader