Magnifique, une chronique toute fraîche. Mais non, ce n’est pas un poisson d’avril en avance ! Et non, a priori, il ne devrait pas neiger demain…
Ayant adoré le tome 1 (chronique ici), je n’ai pas hésité à me lancer dans le deuxième. L’ex-commissaire Heyland, détective à son compte après le désastre de l’affaire Delatour, s’y relance sur les traces de la mystérieuse Délia, meurtrière manipulée par les services russes. Et c’est cette fois jusqu’à Moscou qu’il ira la chercher… Le style est toujours très agréable à lire, l’histoire prenante et les personnages tortueux et intéressants. Pris dans les rouages de la politique et de la mafia russe et française, le pauvre Heyland n’a pas fini de risquer sa peau et de se faire ballotter… Quant à Délia, c’est ici une figure encore plus insaisissable, plus fantôme que femme à bien des égards.
Personnellement, j’ai un peu moins accroché sur ce tome-ci ; comme L’Allée du roi, je l’ai lu de manière un peu entrecoupée et il en faut beaucoup à présent pour que je reste vraiment addict à une série. L’intrigue était dans une phase un peu plus lente, avec beaucoup d’écheveaux à démêler ! Elle ne manque pas d’action pour autant. J’ai particulièrement apprécié le portrait fait de Moscou, qui semble vraiment faire transparaître l’âme russe. Et comme je l’ai mentionné, c’était l’occasion d’introduire une galerie de personnages secondaires assez intéressants.
Pour résumer, je ne suis pas sûre de tenter le troisième (surtout avec la pile de livres que j’aimerais lire…), mais je recommande tout de même cette série.La qualité vaut franchement le détour, c’est une jolie découverte.
Quant à moi, ma prochaine lecture n’est pas encore définie, mais j’ai une petite pile d’indés qui m’attend. Peut-être enfin L’Embarras du choix de Laure Manel !