Titre : Batman : Année un avec « L’homme qui rit » (The Man Who Laughs)
Auteurs : Frank Miller et David Mazzucchelli
Traduction : ?
Date de publication : 2016 (VO : 1986-1987 et 2005)
Édition : Eaglemoss
Synopsis : Quand il avait six ans, Bruce Wayne a vu ses parents se faire assassiner sous ses yeux. Après un entraînement intensif, il revient à Gotham City pour mener une guerre sans merci contre le crime… mais ce ne sera pas facile. Face à la corruption des autorités de la ville et leurs liens avec la pègre, Bruce, sous le déguisement du vigilant Batman, va forger une alliance avec un policier nouveau venu à Gotham : le lieutenant James Gordon.
Avis : ★★★★✩
Voici le quatorzième tome de la collection Eaglemoss (et bien longtemps que je dis que je vais faire un bilan, il faut vraiment que je m’y mette…) avec ce classique de l’histoire de Batman. On retrouve les tous débuts du justicier, tandis qu’il essaie de se confronter aux gangs du crime qui sèment la panique depuis bien longtemps à Gotham City… Ce que j’aime beaucoup, c’est qu’on nous présente un Bruce Wayne qui a beau avoir eu un entraînement coriace, quand il arrive à Gotham, cela ne lui suffit pas. Ses premières « sorties » ne se couronnent pas de succès, ou alors, un succès de ceux qui laissent un goût amer dans la bouche (à moins que ce soit le goût du sang, à force de se prendre des baignes…).
En tous cas, Bruce Wayne fait son grand retour à Gotham en même temps que James Gordon arrive en ville. C’est l’occasion de faire des parallèles assez intéressant, puisque les deux personnages savent déjà que Gotham est une ville rongée par le crime, mais ils vont s’y frotter de plus près que ce qu’ils n’attendaient… Pendant que Bruce, pas tout de suite sous le costume de Batman d’ailleurs, tente de défendre les habitants, James Gordon observe à quel point la police de Gotham est corrompue. Puis, l’évolution des personnages, qui ont tous deux pour but d’arrêter les criminels – l’un dans les rues, l’autre dans le commissariat – est fascinante, particulièrement quand arrive le moment où ils se rendent compte qu’ils peuvent travailler plus efficacement, s’ils le font ensemble.
À la suite d’Année un, on trouve L’homme qui rit, écrit par Ed Brubaker et dessiné par Doug Mahnk. Comme le nom l’indique, le récit est centré autour du Joker, et semble être dans la continuité de Killing Joke, d’Alan Moore et Brian Azzarello. En tous cas, c’est une réécriture des débuts du Joker, qui débarque à Gotham pour semer la terreur, juste après la disparition du mystérieux Red Hood, tombé dans une cuve de produits chimiques dangereux… Batman va se rendre compte assez rapidement que cela n’a rien d’une coïncidence. Dans la lignée de Killing Joke, le Joker n’a aucun scrupule, aucune empathie pour quiconque tandis qu’il n’hésite pas à tuer par dizaines, grâce à son fameux gaz hilarant… et mortel.
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