The HumansMatt HaigEditions Canongate Books
Un extra-terrestre débarque sur Terre pour prendre la place et l'apparence du professeur Andrew Martin, éminent mathématicien de l'Université de Cambridge qui a résolu une équation majeure pour l'avenir de l'humanité.
Ses impressions sont loin d'être positives: il est dégoûté par la façon dont les humains le regardent, par ce qu'ils mangent, par la facilité avec laquelle ils assassinent et font la guerre. L'extra-terrestre est tout aussi déconcerté par les concepts d'amour et de famille, qui lui sont totalement étrangers. Pourtant, plus le temps passe, plus il commence à apprécier certaines facettes de cette étrange espèce...• • •En jetant un coup d’œil à la section VO de la médiathèque, je suis tombée sur ce livre, rangé juste à côté d'autres romans de Mark Haddon (Mark Haddon que j'ai récemment découvert et adoré avec The Curious Incident of the Dog in the Night-Time). J'ai immédiatement flashé sur le titre et la couverture. Il ne me restait plus qu'à retourner le livre pour découvrir un résumé assez mystérieux qui, à vrai dire, sur cette édition n'évoque pas d'extra-terrestre et permet donc au lecteur de rester perplexe et, surtout, qui m'a tout de suite plu et donné envie.
Matt Haig propose une histoire presque auto-biographique car, pendant plusieurs années, l'auteur se sentait déconcerté par les humains et ne pouvait presque plus sortir de chez lui. La note de fin à ce propos ne précise rien de plus... Ainsi, le personnage principal, Andrew Martin, ou plutôt son corps, se retrouve enlevé par un peuple extra-terrestre. Un des leurs va alors se servir de ce corps pour s'infiltrer parmi les humains. Sa mission : détruire des calculs mathématiques du professeur Andrew et la découverte incroyable que ce dernier venait de faire le soir même avant d'être... remplacé par un alien. Commence alors pour cet alien un apprentissage un peu laborieux et, surtout au début, très drôle, en vu de comprendre les humains pour se comporter comme eux et pouvoir rester discret lors de sa mission. L'histoire recèle de thèmes que je n'avais vraiment pas vu venir, notamment comme le suicide, et va bien au-delà d'un roman de science-fiction. A vrai dire, tout ce passe sur terre, la majorité du temps dans un espace assez réduit qu'est la maison d'Andrew Martin, de sa femme, et de son fils alors, pour le côté science-fiction, ça reste assez réduit.
Andrew Martin, ou plutôt l'extra-terrestre qui contrôle le corps d'Andrew Martin, permet de donner une vision totalement objective (ou presque) de notre monde et des êtres humains. Je dis bien "ou presque" car j'avais parfois la sensation que l'auteur n'étais vraiment pas loin derrière son personnage, avec des réflexions sur la bêtise humaine qui devenaient alors totalement ironiques. Si, au départ, l'extra-terrestre est très étonné, voire même très souvent dégoûté, face à des comportements humains, je n'ai jamais trouvé que les réflexions étaient trop lourdes. Au contraire, j'ai d'ailleurs trouvé que Matt Haig avait réussi à trouver le bon moment pour que le personnage de l'extra-terrestre commence à remettre en questions certaines choses. En effet, l'histoire est aussi très intéressante car le personnage fini par trouver un certain plaisir à vivre parmi ces êtres qu'il semblait tellement mépriser au départ. Il y a d'ailleurs deux sentiments, sans doute assez proches, qui sont beaucoup cités par le personnage : l’empathie et l'amour. Ces sentiments vont, inexplicablement pour lui (ou elle d'ailleurs), changer l'extra-terrestre, dont la perspective va alors aussi totalement changer...
The Humans nous apprend (ou nous rappelle) que les idées reçues sur d'autres cultures sont souvent fondées sur des vérités mais sont également très générales et, ainsi, sont loin de s'appliquer à tout le monde. Ainsi, ces humains soit disant violents, peuvent en fait faire preuve de tellement d'amour envers les autres qu'ils sacrifient leur propre bonheur. Ce roman est plein d'humour et est une belle leçon de vie qui peut changer notre regard sur nous-même et les gens qui nous entourent. C'est également une histoire vraiment originale sur la famille. Ce roman est peut être mon premier réel coup de cœur de l'année 2016 et je ne pourrais jamais assez vous recommander de le lire !
Un extra-terrestre débarque sur Terre pour prendre la place et l'apparence du professeur Andrew Martin, éminent mathématicien de l'Université de Cambridge qui a résolu une équation majeure pour l'avenir de l'humanité.
Ses impressions sont loin d'être positives: il est dégoûté par la façon dont les humains le regardent, par ce qu'ils mangent, par la facilité avec laquelle ils assassinent et font la guerre. L'extra-terrestre est tout aussi déconcerté par les concepts d'amour et de famille, qui lui sont totalement étrangers. Pourtant, plus le temps passe, plus il commence à apprécier certaines facettes de cette étrange espèce...• • •En jetant un coup d’œil à la section VO de la médiathèque, je suis tombée sur ce livre, rangé juste à côté d'autres romans de Mark Haddon (Mark Haddon que j'ai récemment découvert et adoré avec The Curious Incident of the Dog in the Night-Time). J'ai immédiatement flashé sur le titre et la couverture. Il ne me restait plus qu'à retourner le livre pour découvrir un résumé assez mystérieux qui, à vrai dire, sur cette édition n'évoque pas d'extra-terrestre et permet donc au lecteur de rester perplexe et, surtout, qui m'a tout de suite plu et donné envie.
Matt Haig propose une histoire presque auto-biographique car, pendant plusieurs années, l'auteur se sentait déconcerté par les humains et ne pouvait presque plus sortir de chez lui. La note de fin à ce propos ne précise rien de plus... Ainsi, le personnage principal, Andrew Martin, ou plutôt son corps, se retrouve enlevé par un peuple extra-terrestre. Un des leurs va alors se servir de ce corps pour s'infiltrer parmi les humains. Sa mission : détruire des calculs mathématiques du professeur Andrew et la découverte incroyable que ce dernier venait de faire le soir même avant d'être... remplacé par un alien. Commence alors pour cet alien un apprentissage un peu laborieux et, surtout au début, très drôle, en vu de comprendre les humains pour se comporter comme eux et pouvoir rester discret lors de sa mission. L'histoire recèle de thèmes que je n'avais vraiment pas vu venir, notamment comme le suicide, et va bien au-delà d'un roman de science-fiction. A vrai dire, tout ce passe sur terre, la majorité du temps dans un espace assez réduit qu'est la maison d'Andrew Martin, de sa femme, et de son fils alors, pour le côté science-fiction, ça reste assez réduit.
Andrew Martin, ou plutôt l'extra-terrestre qui contrôle le corps d'Andrew Martin, permet de donner une vision totalement objective (ou presque) de notre monde et des êtres humains. Je dis bien "ou presque" car j'avais parfois la sensation que l'auteur n'étais vraiment pas loin derrière son personnage, avec des réflexions sur la bêtise humaine qui devenaient alors totalement ironiques. Si, au départ, l'extra-terrestre est très étonné, voire même très souvent dégoûté, face à des comportements humains, je n'ai jamais trouvé que les réflexions étaient trop lourdes. Au contraire, j'ai d'ailleurs trouvé que Matt Haig avait réussi à trouver le bon moment pour que le personnage de l'extra-terrestre commence à remettre en questions certaines choses. En effet, l'histoire est aussi très intéressante car le personnage fini par trouver un certain plaisir à vivre parmi ces êtres qu'il semblait tellement mépriser au départ. Il y a d'ailleurs deux sentiments, sans doute assez proches, qui sont beaucoup cités par le personnage : l’empathie et l'amour. Ces sentiments vont, inexplicablement pour lui (ou elle d'ailleurs), changer l'extra-terrestre, dont la perspective va alors aussi totalement changer...
The Humans nous apprend (ou nous rappelle) que les idées reçues sur d'autres cultures sont souvent fondées sur des vérités mais sont également très générales et, ainsi, sont loin de s'appliquer à tout le monde. Ainsi, ces humains soit disant violents, peuvent en fait faire preuve de tellement d'amour envers les autres qu'ils sacrifient leur propre bonheur. Ce roman est plein d'humour et est une belle leçon de vie qui peut changer notre regard sur nous-même et les gens qui nous entourent. C'est également une histoire vraiment originale sur la famille. Ce roman est peut être mon premier réel coup de cœur de l'année 2016 et je ne pourrais jamais assez vous recommander de le lire !