1536 est l’année où est né le mythe de l’Eldorado, cet endroit dans lequel l’or abonderait. C’est aussi l’année durant laquelle Jordi, bien décidé à devenir riche, embarque avec son frère pour le Nouveau Monde. Malheureusement, Manolo meurt pendant le voyage. C’est donc seul que Jordi réussit à rejoindre les terres de son parrain, un colon fortuné. A peine remis de la traversée, il découvre cependant l’esclavage auquel sont réduits les indiens et le traitement particulièrement cruel que Ramon de la Vega fait subir à ceux qui font sortir l’or de la boue pour lui.
Parmi ces hommes et ces femmes, il y a Zasca avec laquelle Jordi devient ami. Et aussi le père Manuel, un opposant à l’esclavage. Tous les trois vont se retrouver au cœur d’une aventure pénible et dangereuse menée par des conquistadors assoiffés de richesses. Enlèvements, chantages, tueries, croyances et surprises sont au programme. Eldorado, le trésor de la cité perdue ne laisse pas une minute de répit. Catherine Cuenca, maîtresse en cet art, s’applique à faire se confondre la réalité et la fiction pour entraîner le lecteur, lui faire voir, comprendre, prendre conscience. Elle le met ici sur la voie de son propre Eldorado. C’est grisant et beau.
Présentation de l’éditeur :
1536. Jordi, 13 ans, est ravi : il embarque pour le Nouveau Monde ! Avec son grand frère Manolo, il va rejoindre leur parrain, propriétaire d’un domaine prospère de la côte caraïbe. Jordi compte s’enrichir et peut-être même découvrir le trésor de l’Eldorado, ce pays fabuleux dont tous les aventuriers parlent… Très vite, les illusions du jeune garçon s’effondrent. Son frère disparu, il se retrouve seul chez un parrain tyrannique où il découvre le sort des Indiens réduits en esclavage, forcés de tamiser la boue des rivières pour en extraire l’or.
Chez le même éditeur :
Catherine Cuenca sur ce blog