Editeur : Milan
Collection : Macadam
Genre : Science-fiction, dystopie
Parution : 2014 – 2016
«Aller à l’Université, c’est intégrer l’élite. Cia le sait. Cia le veut. Mais la sélection sera sans pitié. Bienvenue au Testing».
Critique garantie sans spoiler !
Je viens tout juste de terminer le dernier tome de la trilogie « L’élite », et je me suis dis que ce serait mieux que je vous donne mon avis global sur la série plutôt que sur le tout dernier tome (car je ne pourrais pas raconter grand chose…).
Alors tout d’abord je précise que je n’ai jamais lu ni Hunger Game, ni Divergente, du coup pour moi c’est la première saga que je lis dans ce genre là. Je sais que beaucoup de personnes y trouvent des similitudes avec Hunger Game mais là dessus je ne me prononcerais pas du coup…
Mais dans tous les cas, j’ai vraiment beaucoup aimé lire cette trilogie qui a su me captiver pendant les trois tomes. J’avais peur d’avoir du mal à me remettre dedans avec la sortie du troisième tome. J’avais surtout peur d’être lassée car en ce moment j’ai beaucoup de mal avec les romans Young Adulte. Mais au final j’ai dévoré ce final que j’ai trouvé très bon et à la hauteur des deux premiers.
Dans l’élite, nous suivons Cia, jeune fille de 16 ans dans un monde post apocalyptique, qui a l’occasion de prouver aux élites de la société qu’elle possède les capacités d’entrer à l’université de la capitale. Elle est donc convier à passer le Test qui déterminera si elle a les compétences qu’il faut pour étudier dans l’université. Effectivement, la société actuelle ne peut se permettre que d’avoir les meilleurs parmi les l’élite pour tenter de reconstruire le monde qui a été détruit chimiquement. Mais une fois que le Test commence, Cia se rend compte que ce n’est pas exactement ce qu’elle s’imaginait et le Test commence à prendre une tournure cauchemardesque …
Je me suis attachée à Cia qui est vraiment une bonne héroïne de roman, pas niaise, pas idiote du tout, réfléchie, mais aussi avec des réactions d’une fille de 16 ans, ce qui la rend assez crédible. L’ambiance de cette trilogie est assez oppressante. On se demande constamment comment les personnages principaux vont s’en sortir, et surtout à qui on peut faire confiance. Car toutes les opportunités sont bonnes pour réussir le test. Je me suis prise à stresser pendant certains passages, il faut dire que notre héroïne est confrontée à des examens qui feraient passer ceux de la fac pour des devoirs de primaire…
Un point que je trouve positif : Il y a une romance mais elle est très légère voir pratiquement inexistence. Alléluia ! On a pas affaire à un triangle amoureux pour une fois ! J’aime l’idée que l’histoire d’amour soit mise à côté et qu’on se concentre surtout sur le côté politique et dystopique de l’histoire. Ça retire des pages inutiles de romance qui souvent sont trop clichées dans les young adulte…
Sinon j’ai beaucoup aimé le final que je trouve ni trop joyeux, ni trop triste et qui amène à réfléchir. Le dénouement est très nuancé et quelques questions n’ont pas de réponses mais je trouve ça d’autant plus réaliste.Je suis donc très satisfaite de la fin que j’appréhendais un peu je dois avouer. J’avais vraiment peur de me retrouver avec un happy end trop tiré par les cheveux.
En résumé, l’Elite est une bonne trilogie dystopique addictive qui tient ses promesses jusqu’à la fin.
8/10