Me voilà sélectionnée grâce à Babelio pour recevoir le dernier thriller de Karin Slaughter et par la même occasion je suis invitée à la rencontrer à Paris. C’était une rencontre pleine d’humour et d’autodérision.
Mais qui est Karin Slaughter ?
Née le 6 janvier 1971 dans l’État de Géorgie, c’est une écrivaine américaine, auteure de roman policier et de thriller.
Rendez-vous donc pris dans les locaux de Babelio où il fait un froid polaire mais l’auteure va vite nous réchauffer avec son franc-parler, elle est accompagné d’une traductrice qui soit dit en passant force mon admiration.
Prenons place, ça commence !
La genèse du livre
Suite à un traitement médicamenteux, elle a fait un rêve très troublant et lorsqu’elle la couché sur le papier les cinquante premières pages était déjà écrite.
La naissance des idées
Elles viennent petit à petit, le plus dur est d’exprimer ses idées sur 500 pages tout en tenant le lecteur en haleine avec des personnages qui tiennent la route, c’est pour cela qu’elle s’applique à donner le même poids à l’intrigue qu’aux personnages. La résolution est importante car cela récompense l’attention du lecteur.
La psychologie du livre
Dans ce livre l’auteure a voulu donner la parole aux victimes de disparition, montrer l’impact d’un crime sur des individus, essayer de répondre à la question, « que serait-il devenu s’il n’avait pas disparu ? ». L’humain n’est pas fait pour rester dans le suspens. Cela est complètement différent de ses autres romans ou le point de vue était toujours donné du côté des forces de l’ordre et non des victimes collatérales.
La confiance
En tant que personne Karin Slaughter a tendance à trop faire confiance, a laissé le bénéfice du doute. Mais en tant qu’auteure elle s’amuse avec notre confiance pour nous mentir et nous emmener là où on ne s’y attend pas.
L’homme parfait
Le personnage de Paul en tant qu’homme parfait mais pas si parfait est une réponse au livre 50 nuances de Grey où les femmes fantasment sur les hommes et les hommes fantasment sur les femmes qui s’entretiennent et qui ont besoin d’eux or dans son livre et dans la vie en général c’est tout l’inverse les femmes fantasment sur les hommes qui prennent soin d’eux et les hommes sur les femmes qui s’entretiennent et qui ont du caractère. L’auteure se considère comme féministe car c’est une responsabilité d’être une femme dans le monde actuel mais le livre est là pour faire passer ce message de façon divertissante et non politique.
Le travail d’écriture
Afin d’écrire de façon juste et pertinente elle a fait beaucoup de recherches, travaillé avec des policiers « pro-internet », en aucun cas elle ne travaille avec des serials killers car elle ne veut pas les glorifier et leur donner de l’importance.
La fin
Il y a deux fins, la fin émotionnelle avec la reconnexion des deux sœurs et la fin thriller avec la vengeance ultime.
J’espère que cette rencontre vous a plu et si le livre vous intrigue je vous donne rendez-vous très prochainement pour la chronique du livre Pretty Girls.
Des bisous