Cette semaine, j’ai pris le temps de relire le premier tome de la saga The Raven Boys de Maggie Stiefvater. Je le fais de temps en temps, relire des livres, mais pas autant que j’aimerais. Avec le blog, et parce que j’ai toujours envie de vous parler de choses nouvelles, j’enchaîne les lectures inédites, je nourris ma WL et grossis ma PAL de façon exponentielle! Du coup, quand l’envie de relire une oeuvre me prend, je culpabilise un peu de planter celles qui m’attendent sagement sur mes étagères et vous, à qui je n’ai pas envie de servir un énième article sur un sujet sur-traité!
Or, même si j’adore découvrir de nouvelles histoires et de nouveaux auteurs, je fais aussi partie de ces personnes qui sont capables de regarder le même film ou écouter la même chanson en boucle pendant une semaine juste sur un coup de cœur! Et c’est pareil pour les livres: combien de fois ais-je relu HP ou les Jane Austen? Impossible de compter! Lorsque j’aime un univers, lorsque je me prends d’affection pour des personnages, j’ai énormément de mal à les quitter.
Et cela faisait un moment que je voulais retourner dans l’univers de Stiefvater. J’ai lu les trois premiers tomes de la saga en juillet en trois ou quatre jours. Je les ai dé-vo-ré comme je n’ai jamais dévoré des livres! (enfin, si, peut-être les Divergent) Et m’y replonger, alors que le quatrième volume sort tout bientôt, est un pur bonheur! D’abord, j’appréhendais un peu: et si je le avais lu tellement vite que je n’avais pas vu les défauts? Et si c’était l’ambiance de l’été et les nuits blanches qui m’avaient fait adorer une histoire juste bien? Puis, le soulagement: le style de Stiefvater est superbe! Un vocabulaire riche, des phrases bien tournées, poétiques ou chocs. Des personnages crédibles, hyper profonds et attirants!
Alors, oui, on reproche souvent à ce tome d’être lent au début. Et oui, il l’est, bien que cela ne m’ait pas dérangé du tout. Stiefvater ne nous balance pas son histoire comme ça, elle prend le temps de nous faire comprendre l’ambiance étrange qui règne à Henrietta (la ville où cela se passe), l’atmosphère singulière de la vie de Blue Sargent qui est entourée de médiums et de cartomanciennes, la dynamique du quatuor des Raven Boys. Ces personnages sont complexes et travaillés. Cinq personnes complètement différentes mais complémentaires et qui ont toutes besoin les unes des autres. L’évolution de leur relation, le renforcement de leurs liens est vraiment très agréable à lire. Un but improbable va les réunir et en faire une équipe fantastique, lier leurs destins! Et quel but! Une quête bien loin de ce qu’on a l’habitude de rencontrer en littérature Young Adult: ils partent à la recherche d’un roi irlandais qui serait endormis depuis des siècles! Comme dans The Scorpio Races, Stiefvater nous prend par surprise et nous embarque dans un véritable rêve! Magique, un peu effrayant, exceptionnel!
Gansey had once told Adam he was afraid most people didn’t know how to handle Ronan. What he meant by this was that he worried that one day someone would fall on Ronan and cut themselves.
Abonnez-vous au tableau Raven Cycle de The Bloomsbury Muffin sur Pinterest.
Without Blue there to make him tronger, without Gansey there to make him human, without Ronana there to make him belong, Noah was a frightening thing.
Et relecture ou pas, ce livre compte pour les challenges Read in English et Littérature de l’Imaginaire!
Marion