Auteur : Ian Mac Ewan
Traduit de l’anglais par France Camus-Pichon
Editeur : Gallimard
Date de parution : 2011
389 pages
« Avant les grandes décisions, son esprit ressemblait à un parlement, un lieu de débats. Des factions rivales s’affrontaient : les enjeux à court à et long terme se retrouvaient otages de vieilles haines. Non seulement des motions étaient déposées, repoussées, mais certaines d’entre elles ne servaient qu’à en masquer d’autres. Les séances pouvaient se révéler aussi tortueuses que houleuses. »
Ian Mac Ewan arrive à me surprendre à chacun de ses romans. Pas un seul de ses livres ne se ressemble. Et ça, c’est bon !
Avec Solaire, il nous présente un anti-héros par excellence. Un type gros, chauve, laid, misanthrope, menteur, narcissique, mais… prix Nobel de physique. Sa vie est loin d’être un long fleuve tranquille, marié cinq fois, divorcé autant de fois, il tente de relancer sa carrière en voulant sauver la planète, grâce à l’énergie solaire. Il n’y croit pas vraiment mais il est opportuniste. Il va donc s’engouffrer dans une brèche ouverte par un jeune homme convaincu de la nécessité d’utiliser l’énergie solaire pour sortir le monde du désastre climatique.
L’auteur profite des situations qu’il a créées pour dénoncer les comportements de ses contemporains, grâce à des personnages secondaires aussi bien croqués les uns que les autres.
C’est le roman le plus drôle de Ian Mac Ewan. Mon moment préféré : l’épisode des chips dans le train. Vraiment très drôle ! Et il y a bien d’autres événements cocasses dans la vie de cet homme. Je me suis vraiment bien amusée à lire ce roman ! Humour so british garanti ! Un excellent moment à vivre !