Par May Lee dans Thriller/Polar le
Un polar fantastique j'adore l'idée et avec un vampire j'achète !
Ce livre c'est une rencontre choc entre deux personnages et deux mondes différents, un polar bien ancré dans la réalité à la sauce vampirique parfaitement intégrée, de quoi se régaler devant ce mélange détonant !
Barry Donovan (j'adore ce prénom grâce à The Flaaaaash !) flic New-Yorkais dont les souffrances passées et récentes ainsi que son métier font que seules les conversations virtuelles avec Werner Von Lowinsky un homme cultivé et apaisant, un homme d'un autre siècle qui n'est pas comme les autres lui remontent le moral.
Ils partagent beaucoup de valeurs et leur amitié va vite devenir réelle bien que chacun ignore encore le passé de l'autre.
J'ai beaucoup aimé ce duo atypique, leur standing, leurs valeurs tout en voyant le côté sombre plus présent chez Werner évidemment et la grande droiture de Barry. Tous deux sont forts charismatiques et il est plaisant de suivre l'évolution de leur relation. J'ai vraiment apprécié la distinction typographique pour chacun, quand Barry parle les caractères sont normaux, quand Werner parle ils sont en italique ce qui confère une aisance de lecture non négligeable.
Premier livre de l'auteur que je lis (enfin ! me direz-vous) mais j'ai la chance et le plaisir de pouvoir le suivre et je dois vous avouer que ses statuts du jour méritent à eux seuls un recueil qui s'arracherait comme des petits pains, si si je vous promets ça vaut le détour.
Comme souvent je trouve la couverture des Editions 10/18 superbe et j'ai d'ailleurs la suite "Une nuit éternelle" dans ma PAL et je ronge mon frein pour ne pas y succomber de suite afin de respecter mes différents challenges (Pioche PAL, LC...) et mes lectures en fonction des salons à venir.
Car rien ne vaut quelques citations pour montrer tout le talent d'un auteur, je vous laisse avec quelques perles :
"Je salue l'effort intellectuel, mais tout cela me paraît quelque peu "capillotracté", les enfants."
"Dans ces conditions, la location de plusieurs péripatéticiennes représentait un épiphénomène financièrement anecdotique."
"Mourir d'amour était une perspective qui avait traversé l'esprit de cet amateur de littérature, élevé à la lecture de Roméo et Juliette et des Hauts de Hurlevent. La grandeur du drame, la noblesse de la souffrance."