A vous de continuer avril 2016
Yem (2)
A vous de continuer avril 2016
Je vous propose le début, à vous de poursuivre par une phrase ou plus, selon votre inspiration, selon votre temps, selon votre envie.
Allez, à vos claviers !
Elle déchargea son sac et le posa à terre, devant la petite porte en bois.
Vos productions :
- Elle déchargea son sac et le posa à terre, devant la petite porte en bois. Tout restait à faire, se disait-elle, la gorge nouée, le coeur en miettes et les désillusions derrière elle.Oui, tant d’incertitudes l’habitaient à cet instant là, pourtant combien de fois avait-elle appelé ardemment ce moment? Le chemin avait été long, escarpé, épineux, elle s’était si accroché aux parois de son existence qu’elle en portait les stigmates aux mains et en elle. En elle, qui donc était-elle se demandait-elle ce matin là, quelle femme était née, pétrie par la glaise de la vie, tout était si fragile en elle…..
- Et resurgit alors un automatisme vieux de vingt ans.Compter les pierres à gauche de la porte. Tirer la sixième pierre. Trouver au fond de la cachette, une grosse clef rouillée…. Mais elle ne trouva aucune clef rouillée.
Juste une ciste aux pétales froissés.
Froissé comme son cœur.
Déçue, elle laissa couler quelques larmes de désillusion.Le monde n’est plus ce qu’un jour elle avait connu. - Une seconde vie à faire ici, seule, larguée dans la première qu’elle souhaitait fuir loin loin, à défaut d’île une chaumière dans un bois… elle soupira un grand coup pour prendre son courage à deux mains…
- Qui ou que se cache derrière cette porte en bois ? Elle ne l’a jamais vu même entrebâillée et elle meurt d’envie de l’ouvrir. Et pourtant, bercée par les contes de son enfance, elle n’ose pas tendre la main vers ce qui doit être une serrure ou la clé du mystère. Celle qui est là, accrochée sur la pierre, toute rouillée, est-elle la bonne clé ? Va-t-elle l’ôter de son crochet pour rien ? Et si quelqu’un la regardait, caché dans un buisson, quelqu’un qui l’aurait suivie depuis son départ !
Non ! Tout cela est une résurgence des histoires de son enfance, celles que sa mère lui racontait le soir avant de s’endormir. Elle ne croit pas à ces contes, et pourtant, devant la porte en bois, elle est scotchée, incapable d’avancer la main vers le sésame qui devrait lui permettre de connaître enfin le mystère de l’endroit… - Elle caressa lentement la porte comme si cette dernière allait lui ouvrir l’espace d’un temps à jamais révolu… Elle appuya sa joue contre la cloison…ferma les yeux. Deux larmes s’écoulèrent lentement et se retrouvèrent fusionnées entre ses seins. Et puis….