Titre : Harley Quinn T1 Complètement marteau
Auteurs : Amanda Conner et Jimmy Palmiotti
Dessinateur : Chad Hardin (principalement)
Traduction : Benjamin Rivière
Date de publication : 2015
Édition : Urban Comics
Pages : 232
ISBN : 9782365777681
Synopsis : L’ancienne psychiatre Harleen Quinzel n’est pas le genre de femme à se satisfaire d’une vie convenable et tranquille. Elle fuit la routine comme la peste et cherche par tous les moyens à faire de sa vie une aventure. Sa toute fraîche installation à Coney Island est donc l’occasion rêvée d’en commencer un nouveau chapitre ! Avec son entrée fracassante dans l’équipe locale de roller derby, l’approche de la Saint-Valentin et la découverte d’un contrat mis sur sa tête, la pétillante Harley Quinn aura beaucoup à faire.
Avis : ★★★★★
J’avais bien évidemment, déjà entendu parler de la sortie de cette nouvelle série consacrée à Harley Quinn. J’en avais entendu beaucoup de bien d’ailleurs, surtout du premier tome (un peu moins pour la suite) mais je n’avais pas encore eu le temps de me pencher dessus, je n’avais donc aucune raison d’hésiter avant de me précipiter sur cette nouvelle édition pour le 48H BD. Je ne suis pas déçue ! Ce n’est pas seulement une question de prix, si je l’avais payé au tarif « normal », j’aurai été tout autant ravie.
J’ai été un peu décontenancée par le premier chapitre, avant de comprendre et d’apprécier la démarche. Le quatrième mur est complètement oblitéré ici tandis que plusieurs dessinateurs s’amusent à dessiner quelques planches de Harley, en la transposant le plus souvent dans leur univers propre, ce qui donne des résultats assez détonants ! On a le droit en plus à quelques boutades sur certains dessinateurs, notamment Jim Lee – Harley est ébahie d’apprendre qu’il ait pris le temps de la dessiner, avant qu’elle se rende compte que la plupart des cases sont reprises d’un Batman déjà paru, un peu modifiées parfois. En tous cas, c’est très bien venu !
Globalement, ce volume a été une réelle bouffée d’air frais et de bonne humeur. On voit rarement (ou je suis pas encore tombé dessus) l’aspect très « domestique » des super-héros, leur vie de tous les jours, mais pour Harley, son quotidien tient une place égale à ses aventures criminelles et vengeresses dans ce tome. C’est très plaisant et ça permet de voir des situations cocasses, notamment quand le problème principal de la vie de Harley devient l’évacuation des matières fécales produites par les très nombreux chiens et chats qu’elle a secouru et adopté ! On retrouve d’ailleurs l’empathie de ce personnage qui n’a pas grand-chose à faire des humains (hormis quelques « heureux » élus) mais qui ferait tout pour sauver des animaux.
Un comics sur Harley Quinn peut guère s’envisager sans son grand amour (non, pas le Joker) Poison Ivy et c’est fort sympathique de voir les deux personnages travailler ou simplement se détendre ensemble. C’est toujours agréable aussi de voir des personnages féminins si proches, qui sont prêts à tout pour protéger l’autre. On rencontre également d’autres personnages hauts en couleur qui accompagnent Harley dans ses aventures rocambolesques. Que du bonheur donc ! Pas sûr que je me précipite sur la suite en revanche, je crains d’être déçue…
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