Auteur : Jens Christian Grondahl
Traduit du danois par Alain Gnaedig
Editeur : Gallimard
Date de parution : 14 janvier 2016
400 pages
Beau portrait d'homme ! Le narrateur s'interroge sur ses histoires d'amour, sur les femmes qu'il a rencontrées, qui l'ont quitté brutalement, ou dont il s'est séparé, sur le sens de sa vie. Malgré un côté nostalgique, le narrateur montre une grande soif de vivre. Il croque chaque moment avec délectation. Et même s'il refuse de s'engager dans une vie commune, il parvient à faire de sa vie une symphonie. Des regrets ? Oui il en a, comme tout le monde, mais cela ne le rend pas amer.
J'ai ressenti une palette de sentiments variés à la lecture de ce roman. Il m'a passionnée (surtout la première partie de la vie du personnage, sa période adolescente), il m'a amusée parfois, il m'a ennuyée parfois aussi, je m'y suis retrouvée de temps en temps, je me suis questionnée sur ma propre vie au regard de celle du narrateur.
Comme dans les deux autres romans que j'ai lus, Grondahl dissèque la nature humaine. Il entre dans tous les recoins du cœur et de l'esprit de son personnage, il analyse, il triture, il remue, il rend compte de l'imbroglio de la pensée humaine.
" Nous formons une sorte de société parallèle, nous, les rats de bibliothèque, les passionnés de Brahms, nous fonctionnons mieux en tête à tête et nous sommes mal à l'aise dans les grandes fêtes. "